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Mille & un Mots avec... Mérida Reinhart

Mille & un Mots avec... Mérida Reinhart

A la croisée des genres


Alors que sa carrière débute sous les meilleures augures - neuf parutions littéraires en moins de trois ans ! - Mérida revient pour nous sur son parcours. L'occasion d'évoquer en sa compagnie ses romanciers de prédilection, ses genres favoris, les causes qui lui tiennent à cœur, l'exercice difficile de la réécriture et ses projets à venir...

Rencontre avec une autrice à la croisée des genres.


Avant d’évoquer ton parcours de romancière, revenons au commencement… Quelle lectrice es-tu ? Quels auteurs te tiennent à cœur ?

Je suis une lectrice compulsive. Le genre qui ne peut pas rentrer dans une librairie sans acheter un livre ; dont la PAL est toujours pleine ; qui se promet de ne plus rien emprunter nulle part, et qui ne peut pas résister à une bonne histoire. Je dévore les livres et ce depuis toute petite. Je suis vraiment malheureuse sans eux. Dernièrement mes auteurs « chouchous » sont Katherine Arden, Sarah J. Maas et Margaret Rogerson. Jane Austen est mon idole indétrônable, tout comme JRR Tolkien.

Mais je lis évidemment aussi des auteur.es français.es : j’aime particulièrement Jean-Louis Fetjaine et Sophie Jomain.


A quel moment as-tu eu envie de ne plus être spectatrice mais également créatrice d’histoires ?

Si je devais remonter à un moment précis dans ma mémoire, ce serait certainement cette journée en CM1 où j’ai tenu absolument à écrire une histoire pour la classe. Le reste a été progressif. Il a fallu du temps pour que j’ose envoyer quelque chose à un éditeur. C’est un concours d’écriture qui m’a déverrouillée, ainsi que le retour qu’on m’a envoyé qui était très encourageant. C’était en 2013.


En l’espace de trois ans, tu auras signé huit productions livresques… Tu es extrêmement prolifique ! Quelle est ta façon d’aborder chacun de tes projets ? Comment travailles-tu tes manuscrits ?

En effet, tout s’est enchaîné très vite. Je viens d’ailleurs de signer le 9ème roman ;) ! J’ai également signé deux nouvelles au cours de ces trois années. L’une de mes éditrices m’a qualifiée de « lièvre », en référence à ma rapidité d’écriture, et je pense qu’elle a raison ! Les premiers projets ont été (sans surprise) les plus longs à faire. Tout simplement parce que je ne savais pas par quel bout les prendre. J’avais tendance à écrire au feeling et à me retrouver coincée. Quand je les relis, je vois des imperfections, mais je ne crois pas que j’arriverais à changer beaucoup de choses si je les reprenais aujourd’hui, parce qu’ils sont aussi une photographie de mes débuts. Ils ont une place particulière dans mon cœur et ma bibliothèque.

Au fil du temps, j’ai adopté une méthode bien plus « carrée » : j’écris absolument tout le synopsis, je fais des fiches personnages et je ne commence mon roman que quand j’ai le titre en tête. J’ai également des alpha/bêta-lecteurs.

Chacun de mes projets est différent dans la mesure où certains sont nés d’un besoin d’aborder un thème, d’autres d’une envie, parfois même d’une plaisanterie ou d’un moment incongru de l’existence. Mais ils ont tous en commun un rythme qui fait vivre mes personnages. Quand je me lance dans leurs histoires, c’est comme si je soulevais un voile et qu’un souffle me traversait. Parfois, il ne se referme pas totalement. Dit comme ça, ça fait un peu mystique ! (rires)

Mes romans n’ont pas le même public, ou la même profondeur, mais ils servent tous le désir de faire passer aux lecteurs un bon moment, de vivre quelque chose de positif.


Tu t’es illustrée dans plusieurs registres au fil de tes parutions : fantasy (Fin de partie), fantastique (saga Crocs et magie), romance (Mortels entremets, Un Noël qui a du chien)… Mais as-tu un genre de prédilection ? Si oui, pourquoi ?

Le point commun systématique, c’est la romance. Parce que j’aime les histoires d’amour et les happy ends. Je maintiens que nous en avons besoin, tout comme la magie. Les écrivains ont ce luxe de pouvoir magnifier l’existence, de pouvoir donner espoir. De changer parfois aussi les mentalités. Je m’emploie donc toujours à présenter des héroïnes fortes, qui choisissent leur destin et qui vivent une relation équilibrée avec leur partenaire. Je suppose que c’est mon petit côté féministe qui me pousse à glisser des notions de consentement et de force féminine, que j’espère le plus loin possible des clichés romantiques de la princesse attendant sagement qu’on vienne la sauver, ou qui se soumet à son compagnon. Et lorsque j’écris une romance MM, s’il y a forcément des poncifs du genre que j’ai employés, je veille à ne pas laisser la dimension sensuelle prendre le pas sur l’histoire. Après, en effet, je furète tantôt du côté de l’imaginaire (le SFFF est le genre que je lis/regarde le plus), tantôt du côté du feel-good. Et prochainement, je vais farfouiller dans l’historique !


Comment as-tu choisi tes éditeurs ? Pourrais-tu revenir sur ton parcours avec chacun d’entre eux ?

À chaque fois, j’ai cherché les sites internet de mes éditeurs pour voir leur catalogue, pour regarder si ce qu’ils faisaient me plaisait, s’il y avait des appels à textes/soumissions possibles, et si ça me paraissait accessible (autrement dit, pas avec 3000 manuscrits reçus dans l’année et 30 pris, pour commencer). Je débute, je ne suis donc personne et clairement je ne me sentais pas d’envoyer mes textes à des éditeurs ayant pignon sur rue, qui au mieux me répondraient « merci, mais non merci » sans grande explication et donc possibilités de m’améliorer, et au pire ne me répondraient pas du tout. Par la suite, j’ai appris qu’il existait des forums avec des avis très complets sur les maisons d’édition et ça m’a bien aidée. Le tout premier éditeur que j’ai déniché était un éditeur de romances gay (MM) pour la saga Crocs et magie/Crochecoeur. Il n’y en avait pas tant que ça qui étaient « visibles » sur internet. J’ai choisi celui qui me semblait d’une taille raisonnable et pour lequel je pensais pouvoir proposer quelque chose à même de compléter leur catalogue. J’ai pensé que ça serait plus « familial ». J’y ai fait de très belles rencontres d’auteurs, mais sur ce point je me trompais. J’ai dû apprendre beaucoup de choses seules et je ne me suis pas sentie très accompagnée. Cela m’a permis de prendre confiance en moi, de voir comment ce monde fonctionnait. Par la suite, j’ai fait la connaissance d’une éditrice qui venait de lancer sa maison d’édition et qui a eu un coup de cœur pour Un Noël qui a du chien, et Mortels Entremets. J’ai décidé de la suivre, de participer à quelque chose de nouveau. C’est très intéressant de voir les choses se monter une à une. Cette ME se développe bien à l’heure actuelle et j’espère qu’elle va continuer à prendre son essor ! Et, puisque j’avais reçu parfois plusieurs réponses positives pour un même manuscrit, j’ai osé essayer « plus gros ». Je me suis sentie plus légitime puisque plusieurs ME acceptaient de me publier. En un an, j’avais aussi appris de mes erreurs et m’étais un peu mieux « équipée » en termes d’écriture et de communication. J’ai donc envoyé des œuvres à Magic Mirror, Bookmark et à Harper Collins, avec succès. C’étaient toutes les ME avec lesquelles je rêvais de travailler un jour. Lorsque je reçois des mails d’eux aujourd’hui pour mettre en place les publications, il m’arrive encore de me pincer pour être sûre d’être bien réveillée !


En parlant des éditeurs, tu as notamment publié chez les Editions Homoromance et Bookmark, des maisons réputées pour leurs œuvres LGBT. Les textes estampillés littérature LGBT suscitent parfois de forts préjugés chez les lecteurs, quitte à passer à côté de romans pourtant très bons… Que dirais-tu aux personnes qui n’y sont pas familières, n’osent pas se lancer ou ont des idées préconçues sur le sujet ?

C’est une bonne question… je pourrais certainement citer la fameuse phrase « love is love » parce que je considère qu’au XXIe siècle, nous sommes quand même un peu culottés de nous mêler de qui les gens doivent aimer. Surtout quand on sait que, pendant des siècles, la chose était avérée, tolérée, et que ce sont toujours des événements d’ordre religieux qui ont posé un carcan sur notre société. Or, je pense que depuis le XVe siècle, nous avons largement évolué, même si nous avons toujours peur de ce qui nous apparaît comme « l’inconnu ». Je l’espère en tout cas (la loi contre les thérapies de conversion qui vient d’être votée en est un signe, selon moi) ! Je leur dirais aussi qu’ils n’ont rien à craindre : il existe des romans LGBT bouleversants, qui traitent de thèmes forts, qui portent des messages, qui sont à la portée de tous. Il y a des romans pudiques, des romans fantastiques, des romans policiers… le même panel que dans la littérature générale parce qu’il n’y a pas de différence entre ces couples et ceux qu’ils ont l’habitude de voir.

Enfin, je conclurais en leur disant que, contrairement à ce qu’essaye de leur faire croire Amazon, non un roman LGBT n’est pas forcément un roman érotique et que s’ils ne se sentent pas prêts à lire des histoires comme celles-là, peut-être pourraient-ils en voir : Love Simon pour les plus jeunes me semble un bon début. Et pour les plus aguerris, ceux qui veulent savoir pourquoi il faut se battre pour l’égalité de tous à aimer : Un amour à taire [téléfilm multi-primé avec Jérémie Renier, l'un des rares longs-métrages à évoquer la déportation des homosexuels durant la Seconde Guerre mondiale, NDLR].

Un amour à taire, production française méconnue à découvrir.


Ta toute première saga publiée, Crocs et magie, évoque les vampires et s’inscrit dans le genre de la Bit-lit. Pourquoi avoir choisi cette figure ? Quel regard poses-tu sur ces créatures magnétiques et féroces ? Qu’est-ce qui te plaît dans les histoires de goules et autres suceurs de sang ?

Ah, la succube… je la trouve totalement inexploitée en littérature. Et toujours avec le même regard : la femme qui séduit. La bombe sexuelle dominée par ses pulsions. J’ai donc choisi d’en présenter une différente dans ma saga, ainsi que son pendant masculin, un incube. Mais qu’il s’agisse de vampires, de garous, de succubes, ou de goules, je trouve que ces créatures ont des choses à nous apprendre. Leurs légendes plaisent toujours parce qu’elles sont des symboles, des aspects du genre humain poussés à l’extrême. Pour moi, elles ont la même fonction que les contes : donner une leçon et expliquer des phénomènes. C’est fascinant, d’autant plus pour quelqu’un comme moi, qui pense que le monde recèle une part de miracles ! On observe ainsi régulièrement le retour, sur la scène littéraire, des mêmes créatures en fonction des craintes de l’homme. L’immortel vampire, le sauvage garou, l’impitoyable goule/zombie prêt à nous engloutir. Ce n’est pas pour rien que ce dernier a la cote depuis plusieurs années : nous sommes à l’ère des maladies, du nucléaire, du réchauffement climatique. Bref, des zombies en puissance… Personnellement, j’ai un rapport à la perte et à la mort particulier. Le vampire m’accompagne donc depuis des années. Et il m’a ouvert les portes de bien d’autres légendes. Les employer régulièrement est une façon de leur rendre hommage, ou de m’amuser à les faire connaître/à les donner à voir sous un autre jour. Mes prochaines sorties chez Bookmark vont ainsi puiser dans les monstres médiévaux, moins connus ou dans des variantes de légendes.


Pour ta première réécriture de conte, tu as opté pour Alice au Pays des Merveilles, une œuvre très dense et très riche en interprétation. Pourquoi avoir choisi ce classique de Lewis Carroll ?

Alice est une œuvre que j’adore parce qu’il n’y a aucune limite à l’imaginaire. Pour moi, c’est la cousine de Peter Pan, ou du Petit Prince, en plus libre. C’est aussi une œuvre poétique, et les multiples adaptations qui en ont été faites mettent en avant beaucoup de choses qui me plaisent : l’idée d’une identité à trouver, la gourmandise, les jeux et jeux de mots. Il y a, dans Alice au Pays des Merveilles et Alice de l’autre côté du miroir une franche innocence qui simplifie la vie. Alice, c’est un Carpe Diem pour moi.


Tu as choisi de te focaliser sur l’antagoniste phare de l’œuvre : la Reine de Cœur. Quelle est la raison de ce parti-pris ?

La toute première raison est terre à terre : c’est l’un des personnages que l’on connaît le moins bien. La Reine de Cœur est là, c’est ainsi. J’ai trouvé que ça méritait d’être creusé.

La seconde est toute personnelle. Alice fait partie des figures qui ont jalonné mon existence. Et cette Reine de Cœur, colérique, parce qu’en perte de contrôle, a surgi à un moment où je me sentais comme elle. En particulier grâce au ballet de Christopher Wheeldon qui montre une Reine assez inédite : drôle et terrifiante à la fois. Grotesque dans son désir de maîtriser son univers alors qu’elle n’en a pas les moyens. Personne ne les a. Pourtant on fait comme si. On obéit à la Reine de Cœur parce qu’elle donne un sens (même absurde) à Wonderland. Et soudain, je me suis posé plein de questions sur cette Reine de « cœur ». Pourquoi le cœur d’ailleurs, et pas le pique perçu comme plus négatif ? Parce que c’est le siège des émotions. Des ombres et de la lumière. Par ricochet, je me suis posé des questions sur moi, parce qu’il me semblait qu’il existait un parallèle entre nous. Cette Reine de Cœur est clairement une extension de mes peurs à un moment où j’ai cru tout perdre. C’est un exorcisme, ce qui en fait mon personnage (et roman) le plus personnel. Savoir qu’il sort après le roman de Nina Gorlier, La Mélodie des Limbes, me fait beaucoup sourire parce que, sans le vouloir, il y a un fil conducteur entre ces deux romans.


Comment expliques-tu la fascination autour des méchants de contes et plus spécifiquement autour de la Reine de Cœur ?

Ma réponse va découler de ce que j’ai sous-entendu précédemment : nous sommes fascinés par eux parce qu’ils nous parlent ! Parce qu’un bon méchant est un méchant dont les failles énormes peuvent être les nôtres. Parce qu’ils sont, en général, plus complexes que le héros. Ils sont plus marqués par l’existence. Ils sont donc plus humains. La Reine de Cœur ne fait pas exception. Sans compter que grâce à Disney, tous les méchants de contes ont désormais un visage bien connu. Les réécritures/adaptations actuelles vont toutes dans le même sens : ces « méchants » ont une histoire. Il existe une autre version à tous les contes et il est temps de remettre les choses en question !


Alice a été transposé sur différents supports, avec plus ou moins de succès... Une adaptation trouve-t-elle grâce à tes yeux ?

Le ballet que j’évoquais un peu plus haut. Cela dit, il dévie un peu des œuvres de Lewis Carroll. Mais comment adapter une telle œuvre ? Je tire mon chapeau à tous ceux qui ont essayé. C’est tellement foisonnant et mystérieux… impossible de tout dire, de tout mettre. Parfois, je suis certaine que l’auteur l’a fait exprès ! Le premier Walt Disney me plaît également beaucoup. Certes, il manque des choses, mais le côté loufoque, abstrait, surréaliste d’Alice y est bien rendu. Les passages avec le lapin blanc, la reine, le chat, la tea party sont assez fidèles. Les dialogues d’Alice reflètent également très bien le roman : suis-je moi ? Si oui, qui suis-je en fait ? Qu’est-ce que grandir ? Où vais-je ? Est-ce un rêve ou est-ce la vie ?


Selon toi, qu’est-ce qu’une bonne réécriture de conte ? As-tu des exemples qui te viennent immédiatement en tête sur le sujet ?

Une bonne réécriture de conte est un texte qui nous donne à voir l’histoire sous un autre jour convaincant. Quand on referme le livre, on doit pouvoir se dire : oui, ça aurait pu se passer comme ça, en effet.

LA réécriture qui m’a bouleversée est une sur Peter Pan : Tant que vole la poussière signé Cameron Valciano. C’est celle qui m’a réconciliée avec le Pays Imaginaire que je n’avais pas apprécié depuis le film Hook. J’ai aussi un faible pour Le Prince au Bois Dormant d’Isabelle Lesteplume.

Encore une superbe couverture signée Mina M.


A l’inverse, quels sont les écueils à éviter lorsque l’on décide d’accomplir une réécriture ?

Je serais tentée de dire : écrire la même chose que le conte d’origine, que ce soit dans la forme ou dans le sens. La réécriture est un plus. Une nouvelle vision. C’est une façon de renouer avec la tradition orale et les multiples versions des contes originels. Ne pas respecter cette essence est le plus grand tort qu’on pourrait lui faire.

Pour le reste, je ne suis pas une spécialiste, redemande-le-moi lorsque j’en sortirai une autre (rires) !


Dans tes textes, on retrouve un attrait pour les animaux, qu’il s’agisse d’Un Noël qui a du chien ou d’Ani’Mots, le recueil de nouvelles auquel tu as participé. Quel est ton rapport à la cause animale ?

Si on veut connaître une personne, il suffit de voir comment elle se comporte avec les animaux ! J’ai été bénévole pendant un temps à la SPA. Enfant, j’étais aussi une spécialiste pour dénicher le chat, l’oiseau, le hérisson en détresse… et le ramener à la maison. J’ai toujours aimé les animaux et j’en ai toujours eu. Mes deux shibas ont évidemment inspiré l’un de mes romans ;).

Les animaux sont fidèles, généreux, authentiques. Malheureusement ils ne parlent pas notre langage et ils ont besoin qu’on leur prête notre voix pour se défendre. La cause animale est donc importante pour moi. Je fais des dons réguliers pour aider les refuges. Je partage des annonces d’adoption. Ou je participe à des recueils comme Ani’mots pour lequel la maison d’édition verse tous les bénéfices à des associations animalières. Un jour, j’espère arriver à devenir végétarienne. Pour le moment ce n’est pas encore ça, même si j’ai bien diminué ma consommation de viandes et que je fais plus attention à mes achats. J’habite en pleine campagne, c’est bien pour le local et le bio, mais pour les rayons « végétariens » ce n’est pas gagné…


Décembre se prépare… As-tu quelques suggestions culturelles pour cette jolie période – films, séries, livres ?

La magie de Noël ! Après la magie de l’Automne et d’Halloween, c’est ma préférée. Je consacre cette période à des films/livres « doudous ». Love Actually est un incontournable, tout comme Le père Noël est une ordure. À la maison, nous nous débrouillons pour lire/voir Un chant de Noël tous les ans à cette période. C’est le moment où je fais pas mal de pâtisseries.

Si vous avez la chance d’être à Londres, passez donc voir le Alice in Winterland : le festival des lumières et lanternes. Sinon, je vous conseille évidemment de surveiller les sorties littéraires, des tonnes de romans sont prévues cette année pour réchauffer vos petits cœurs.

Je pense d’ailleurs commencer la saison avec Trop de pâtisseries pour Noël [de Mary Ann P. Mikael, NDLR] !


Quels projets nous réserves-tu pour le futur ?

Je suis actuellement en train d’écrire une seconde romance historique pour Harper Collins, et j’ai en tête un projet pour Bookmark, et un pour Magic Mirror. Romance, magie et conte perdu m’attendent donc !


Que peut-on te souhaiter pour la suite ?

D’autres livres bien sûr, à lire et à écrire ! (rires)

Et du succès au Festival Only Romance qui aura lieu à La Rochelle en avril 2022. J’y partagerai un stand avec une collègue auteure, Emy Bloom. Venez nous voir, nous serons ravies de vous accueillir !

Mais, ça, c’était pour l’auteure. Pour la femme : un vœu, que je cherche à accomplir depuis deux ans à présent. Un peu de poussière de fées pour le voir se concrétiser serait la bienvenue ♥

© Mérida Reinhard / La douce Miria - l'autrice a deux shibas,

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