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L’avis des Libraires - 209ème chronique : Lucky Luke signé Matthieu Bonhomme

L’avis des Libraires : 209ème chronique

Lucky Luke signé Matthieu Bonhomme

Mathieu Bonhomme,

l’Homme qui fit renaître Lucky Luke ?

Résumé de L’Homme qui tua Lucky Luke :

Au cœur d’une nuit diluvienne, Lucky Luke fait halte dans la petite ville minière de Froggy Town. Cette escale prend vite un tournant mouvementé : bien au fait de sa réputation, les habitants lui demandent de résoudre un vol meurtrier survenu quelques temps auparavant.

Aidé par Doc Wednesday et toujours accompagné de son fidèle Jolly Jumper, le cow-boy solitaire consent à mener l’enquête. Mais la présence des frères Bone, fratrie singulière qui domine Froggy Town, entrave ses recherches…


Résumé de Wanted Lucky Luke :

Pour Lucky Luke, la vie n’a jamais été de tout repos. Mais, ces derniers temps, son existence s’avère encore plus chaotique : voilà sa tête mise à prix ! Pourquoi ? Comment ? Par qui ? Mais notre héros n’a pas le temps de s’interroger davantage : il doit se porter au secours de trois sœurs. Ces dernières, orphelines, espèrent vendre leur convoi de bétail et ainsi commencer une nouvelle vie. Luke se propose alors de les escorter jusqu’à leur destination, Liberty. Le trajet ne sera pas de tout repos !

Lucky Luke, figure indétrônable ?

La bande-dessinée franco-belge a toujours été propice aux héros éternels. Astérix. Boule et Bill. Spirou. Lucky Luke. Tant d’icônes emblématiques qui, peu à peu, se sont émancipées de leurs créateurs. Ces figures majeures ont acquis la célébrité sous la plume de leurs inventeurs, l’immortalité via l’attachement du public et une nature indémodable par la passion de nouveaux auteurs. Indifférentes aux affres du temps, elles poursuivent inlassablement leurs aventures, se réinventent en permanence, s’échangent de génération en génération. Une longévité indétrônable à faire pâlir d’envie n’importe quel showrunner ! Parmi ces protagonistes phares, le fameux cow-boy au Stetson blanc compte parmi les plus prolifiques. Si la saga originale est toujours aussi appréciée et reste un incontournable des rayons BDs, elle a connu un essor indéniable au fil des décennies.

Depuis 2004, la collection des Aventures d'après Morris se distingue par son franc succès. Un accueil mérité qui doit beaucoup au talent d'Achdé et ses scénaristes, notamment Laurent Gerra et Jul.

Côté adaptation, l'animation fait les beaux jours de notre solitaire sans le sou : on peut citer quatre longs-métrages et une pléthore de séries - 7 au compteur ! La plus récente, Kid Lucky, destinée à un public très jeune, a été lancée en 2020. Preuve que le cow-boy, qu'importe ses traits, reste une valeur sûre.

Moins chanceux dans les live action, Luke collectionne trois versions dispensables. Une comédie poussive avec Terrence Hill (film ET série inclus), un navet porté par le tandem Eric & Ramzy, un mauvais pastiche dont Jean Dujardin tient le haut de l'affiche. Depuis ce dernier fiasco, LL croise au large des prises de vues réelles...

Comme mentionnées ci-dessus, les adaptations de Lucky Luke prônent souvent la comédie absurde (pour ne pas dire aberrante !) au détriment du souffle épique qui sied pourtant à ses péripéties. Un parti-pris également observé côté BDs. On pense d'emblée à la parodie de Guillaume Bouzard, Jolly Jumper ne répond plus ; mais aussi à la variation en mode bambin édulcorée mais toute mignonne Kid Lucky, toujours dirigée par Achdé - celle-là même qui sert de support à la série télé éponyme.

Autant le souligner d'emblée : l'hommage signé Mathieu Bonhomme, ni potache ni gentillet, détonne autant qu'elle séduit. C'est cet hommage singulier qui est au centre de la chronique du jour.


** ATTENTION :

Légers Spoilers ! **

Un premier tome, un sans-faute magistral

Disons-le : peu de réinterprétations peuvent se targuer d’une telle réussite. Le parti-pris tranche clairement avec l’univers vif et bon enfant de Morris, se veut plus sombre et plus mature sans dénaturer les personnages.

Dès les premières cases, une ambiance bourbeuse, lourde et électrique, s’instaure. La nuit déchaîne ses orages, les baraques sont miteuses, les rues dévoilent un sol fangeux, les grenouilles pullulent, les habitants se montrent hostiles. Notre héros, privé de tabac, est à cran. Les couleurs sont utilisées avec minutie, se limitent au strict minimum. L’aura est obscure, presque mélancolique, un western crépusculaire qui nie le manichéisme - comme une prédiction, le titre évoque d'ailleurs un autre chef-d'oeuvre du genre, L'Homme qui tua Liberty Valance, long-métrage de 1962 injustement dédaigné à sa sortie.

Outre son amour évident pour le western et la bande-dessinée, Bonhomme dévoile rapidement ses centres d’intérêt. Bien vite, le mystère entourant l’attaque de la diligence ne s'avère être qu’un prétexte pour explorer les véritables thématiques de l’intrigue.

Avec beaucoup de finesse, tant dans les dialogues (remarquables !) que dans le style, il évoque la maladie mentale, la différence, le fardeau familial, l’addiction, la complexité des rapports humains, l’amitié, le poids qu’offre une renommée que tous idolâtrent ou convoitent. La famille Bone, de ce point de vue, est sans doute la galerie de personnages secondaires la plus mystérieuse et la plus ambiguë offerte à la franchise.

Si les Bone sont de nouveaux venus d'une rare intensité, on apprécie aussi les retrouvailles avec des figures déjà connues, qu'elles soient issues de l'Histoire étasunienne ou de l'imaginaire de Morris. Avec beaucoup de doigté et une culture évidente, l'auteur-dessinateur évite de tomber dans le fan-service, délivrant savamment ses références.

Le personnage de Doc, par exemple, n'est pas sans rappeler un certain Doc Holliday. Certes moins célèbre que Jesse James ou son acolyte Wyatt Earp, Holliday reste pourtant ancré dans la mémoire collective comme un cow-boy à la mentalité dandy mais rongé par l'alcool et le jeu - une image certes biaisée, popularisée par la performance de Val Kilmer dans Tombstone, mais qui sert Bonhomme dans la construction de son Doc Wednesday. L'amitié entre la figure droite et salvatrice (Earp/Luke), en opposition à l'homme rongé de vices (les deux Doc) est d'ailleurs exploitée au sein de la trame.

Du côté fictionnel, Jolly Jumper, compagnon indétrônable, est bien entendu de la partie. Sa connivence avec Luke est toujours aussi bien rendue et le lien unissant le cavalier à sa monture ne fait aucun doute. Pour une fois, ce dernier n'est pas doté de la parole. Si sa loquacité hippique manque un peu, ses mimiques, son intelligence et son attitude contribuent à le rendre très attachant - la bulle finale, le représentant avec James, est absolument craquante !

Du reste, pas de Dalton ou de Joss Jamon mais une danseuse, Laura Legs, précédemment vue dans l'album Le Grand Duc et l'histoire courte Règlement de comptes. Après ses déboires amoureux, la belle connaît enfin une vraie idylle - idylle qui s’avérera hélas bien complexe... Il est intéressant d'offrir une conclusion à la jeune femme, même si l'on peut regretter qu'elle soit cantonnée à une figure aimante ou maternelle. Par ailleurs, lorsqu'il joue au Poker, Luke tire la Dead man's hand, une combinaison réputée maudite déjà évoquée dans l'album Calamity Jane. Tant de clins d’œil subtiles qui raviront les fans sans plomber la lecture des néophytes.

C'est là sans doute la plus grande réussite de Bonhomme : son Lucky Luke est accessible à un public bédéphile beaucoup plus large ! Chacun peut s'imprégner de son périple, de la beauté de ses images, du sens ciselé de ses dialogues... Sa réinvention ne nécessite ni une connaissance majeure de Morris, ni un attachement préalable au héros solitaire. L'équilibre entre hommage et création est ainsi parfaitement atteint.

Sous le crayon de Bonhomme, le cow-boy lui-même n’est plus si lisse, si intouchable. Il témoigne d’un passé, véhicule une fêlure. La pureté que lui prête Doc compense à peine son spleen mutique. Rien ne sera dit mais le trait parle pour les mots : ce Luke a vécu. Il est jeune mais déjà fatigué, sur les nerfs, renfermé. Pas si chanceux et toujours marginal. Le dénouement ne lui promet guère une fin heureuse, tout juste nous assure-t-il qu’il restera ce parangon vertueux que tous idéalisent – un choix qui lui coûte.

Au final, sans surprise, l’homme qui tuera Lucky Luke ne s’est pas encore présenté. Quant à celui qui le réinventera, eh bien, Mathieu Bonhomme semblait être sur la bonne voie.

Du moins jusqu'à ce qu'une certaine suite ne débarque en librairie...

Une suite douce-amère

5 ans. C'est le temps qu'il aura fallu à Mathieu Bonhomme pour nous délivrer ENFIN cette suite tant attendue ! A quelques jours de sa sortie, le démarrage de Wanted Lucky Luke laisse présager un nouveau gros succès en librairie. Succès commercial mais également critique, entre les louanges d'une presse spécialisée et un public très réceptif.

Il est vrai que, d'emblée, ce second tome semble s'inscrire dans la droite lignée de son prédécesseur : le trait est toujours inspiré, certaines planches sont d'une beauté à couper le souffle, l'utilisation des couleurs reste parfaitement maîtrisée. Esthétiquement, une fois encore, c'est donc un sans-faute. Quant au scénario, sous une apparente simplicité, il joue élégamment sur les codes et les références du western classique pour divulguer, pas à pas, des thématiques plus sombres, plus intimes.

Fidèle au traitement de son premier opus, Bonhomme continue d'explorer la figure iconique du célèbre cow-boy. Luke a rarement été si malmené - et si profond ! - que sous sa direction. D'aventures en aventures, le solitaire semble dévoiler aux lecteurs des fêlures toujours plus profondes. Ses failles, si elles transparaissent par instant, l'éloignent encore et toujours de son entourage. En amitié, Luke est fidèle mais distant. En amour, il est gentleman mais inaccessible.

La question de son célibat, choix, malédiction ou peut-être les deux, est ainsi abordée frontalement. Peut-il aimer ? Le veut-il seulement ? Son refus de tout engagement n'apparaît pas tant comme une liberté que comme un poids. Ce manque d'attaches lui est amer et rarement un dialogue final entre Luke et sa potentielle compagne n'aura tant serré le cœur.

Outre son fardeau d'éternel marginal, Luke est aussi attaqué de plein fouet sur son image. Depuis le dénouement du tome 1, qui se concluait sur sa promesse faite à Doc de prendre soin de sa personne et donc d'arrêter de fumer, le héros est inséparable de son brin de paille, une tige qu'il mâchonne pour pallier le manque. On ressent d'ailleurs que son sevrage de la nicotine n'est pas terminé et que le sujet lui est particulièrement pénible. Or, cette volonté est moquée non seulement par les antagonistes mais aussi par la cavalerie. Ces derniers l'assimilent à "une fleur" et en profite pour remettre aussitôt en cause sa crédibilité de justicier. Luke est ridiculisé parce qu'il ne correspond plus à l'image virile de l'Ouest : il ne fume plus, ne boit pas, mène un mode de vie relativement sain et en accord avec les idéaux inculqués par Doc. Ce choix est plus que louable mais décrédibilisé par la masculinité toxique de ses interlocuteurs... Un bon pied de nez adressé aux diktats ayant trait à ce que doit être un homme ainsi qu'à l'image qu'il est supposé renvoyer.

Fort heureusement, son alchimie avec Jolly Jumper allège quelque peu l'ensemble, de même que le tempérament toujours taquin du cheval.

Malgré toutes ces qualités, force est de constater que ce volet peine à se maintenir à la hauteur de L'Homme qui tua Lucky Luke.

Là où le premier tome distillait savamment ses références, ici, les écueils tant redoutés du fan-service sont légion. On croise pêlemêle Brad Defer et Dick Dalton, qui crient à qui veut bien l'entendre leurs liens avec leurs célèbres aïeuls, le retour du cultissime Joss Jamon et sa bande (Pete l'indécis et Joe le peau-rouge), le chef apache Patronimo... Très vite, il y a un sentiment d'overdose, de surplus embarrassant qui n'apporte strictement rien à l'intrigue et exclut de fait une partie du lectorat.

Mais le plus déplaisant reste encore le traitement réservé aux personnages féminins. Durant son aventure, Luke accompagne donc trois sœurs : la cheffe de la sororie Angie, la cadette Bonnie et enfin Cherry, la benjamine.

Dans un premier temps, on se dit que le cliché sera balayé, comme Bonhomme sait si savamment le faire. Après tout, le trio sait manier les armes, a entrepris un long périple en totale autonomie et cherche à établir seul leur entreprise. Si Luke leur porte secours, ce seront elles qui finiront par faire la lumière sur le mandat d'arrêt le persécutant. Trois femmes fortes et intéressantes, à priori.

Mais hélas, il n'y a pas grand-chose à tirer de Angie, Bonnie ou Cherry - la seconde étant si anecdotique que j'avais oublié son prénom à la fin de la lecture.

Bon. Par où commencer ? On passera sur le fait qu'évidement, aucune sœur ne partage une grande ressemblance physique, comme si l'auteur redoutait qu'on ne les confonde durant la lecture - au vu de leurs personnalités très génériques, le choix semble en effet astucieux. On passera aussi sur le fait que chaque chevelure est naturellement associée au tempérament rattaché symboliquement à cette couleur : la brune farouche, la rousse incendiaire, la blonde fleur-bleue et (faussement) ingénue.

Evidemment, dès qu'elles rencontrent Luke, toutes trois décident de lui mettre le grappin dessus et vont s'affronter dans le jeu de la séduction. La première qui réussit à l'embrasser obtiendra le valeureux cow-boy !

Oui, parce qu'évidement, l'idée qu'il refuse ne leur passe même pas par la tête. C'est Cherry qui obtient le gros lot en lui volant un baiser. Oui j'ai bien dit voler. Il est attaché et elle ne se soucie absolument pas de son consentement. Il ne semble d'ailleurs plus gêné que ravi par cette étreinte surprise - sans doute parce que le quatuor est supposé gérer une situation très périlleuse à ce moment-là... Ah là là ces donzelles qui ne pensent qu'à rouler des galoches dans le feu de l'action, j'vous jure ! Vous pensez que j'exagère ? Inversons cette scène. Imaginons que ce soit Cherry qui ait été embrassée de force par son sauveur alors qu'elle avait les bras liés et était en position de faiblesse évidente... Oui, d'emblée, la problématique aurait été beaucoup plus flagrante, n'est-ce pas ? Ce n'est plus ni mignon, ni romantique n'est-ce pas ?

Bien entendu, c'est vers Cherry que Luke semble le plus attiré, même s'il n'y a aucune concrétisation amoureuse. Encore une fois, la candide récolte l'attention, là où les séductrices plus directes ne sont pas récompensées en retour. L'éternel duel entre l'oie blanche et la femme fatale.

Il n'y a d'ailleurs aucune évolution entre les couples potentiels Luke/Angie ou Luke/Bonnie : lorsque ces derniers partent en quête du bétail échappé, il y aurait eu moyen de montrer un début d'amitié, de connivence entre les sœurs aînées et le cow-boy. Mais non, Bonhomme reste focalisé sur la benjamine, restée en arrière, guettant avec angoisse leur retour. Un choix qui en dit long.

Histoire d'ôter tout doute sur la question, Cherry est la seule à rester fidèle à Luke du début à la fin, la première et la dernière à lui montrer un intérêt - elle lui saute au cou alors qu'elle vient de le rencontrer, ses sœurs le trahiront avant de revenir sur leur décision et elle le suppliera de rester en affirmant qu'elle peut lui apprendre à aimer...

Au beau milieu de leurs aventures, alors que Luke est maintenu captif, elles seront malmenées par leurs ennemis, affublées de robe et contraintes à faire leur numéro. Elles doivent leur "salut" à un homme de la bande, lequel va menacer son auditoire pour que les filles poursuivent leur show dans le calme. Il ne le fait pas par grandeur d'âme, bien sûr, mais pour profiter du talent des damoiselles. Encore une fois, cela fait sens : l'Ouest sauvage est une société ouvertement patriarcale et tout dans cette scène le crie. Mais les agressions de ce type sont tellement courantes comme ressort scénaristique qu'il faut vraiment les manier savamment pour en faire un point pivot et non un énième avilissement féminin dépourvu d'intérêt.

Une fois les antagonistes vaincus, les sœurs décident de monter leur affaire... Et quelle est-elle ? Un cabaret où Angie danserait, Bonnie jouerait de guitare et Cherry chanterait, Elles reprennent donc une occupation dite féminine, pour le plaisir d'une clientèle masculine.

En tant que femme et que fan, j'ai été gênée par la phallocratie inconsciente mis en place autour de la sororie. Regardez toute la promotion. Luke est toujours au cœur du trio et en position de force par rapport à elles, il les surplombe. Cherry n'est jamais armée, elle est toujours cramponnée à Luke, à l'inverse d'Angie et Bonnie qui elles affirment clairement une volonté d'indépendance et de combativité. SPOILERS : aucune bulle de la BD ne montre Cherry dans cette posture de petite chose énamourée. Si Bonhomme rend hommage au western, sans doute aurait-il pu se passer des clichés les plus misogynes du genre. Il est d'autant plus déplaisant de voir le traitement réservé aux personnages féminins quand Lucky Luke, lui, sort grandi de chaque aventure.

It's A Man's Man's Man's World. Ce sont les paroles de Betty Jean Newsome. Chantées avec beaucoup de justesse par James Brown en 1966, les chanteuses se la sont réappropriées au fil des années en étendard féministe. Un demi-siècle plus tard, il serait temps, pour les Hommes et les Femmes, de se le remémorer.

~ La Galerie des Citations ~


« Tous ces gens qui rêvent de vous descendre pour se venger ou se faire un nom... Ils doivent être nombreux ceux qui aimeraient être "L'Homme qui a tué Lucky Luke", pas vrai ? Vous devez vivre avec ça, avec votre passé... Ces ennemis que vous vous êtes créées. »

~ Doc Wednesday / p 12 - L'homme qui tua Lucky Luke


« Un homme porte une étoile mais c'est un autre qui fait la loi. »

~ Lucky Luke / p 15 - L'homme qui tua Lucky Luke


« C'est mal de tuer un homme, petit. Tu lui retires tout ce qu'il a... Et tout ce qu'il aurait pu avoir. »

~ Lucky Luke / p 21 - L'homme qui tua Lucky Luke


« Vous avez vu comme les gens ont besoin de héros ! Vous êtes encore parfait. Ne vous abîmez pas. »

~ Doc / p 26 - L'homme qui tua Lucky Luke

« Les hommes, quand ils sont impressionnés, c'est l'un ou l'autre : soit ils tombent raides dingues, soit ils décampent. Une chance sur deux. »

~ Angie / p 16 - Wanted Lucky Luke


« Quand on tire plus vite que son ombre, ce n’est pas de la légitime défense. C’est une exécution ! »

~ Brad Defer / p 25 - Wanted Lucky Luke

L'Homme qui tua Lucky Luke & Wanted Lucky Luke de Matthieu Bonhomme, paru aux Éditions Lucky, environ 65 pages et 15€ par tome.

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