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  • Photo du rédacteurChloé

Bilan littéraire 2019


2019 a été l'année des mois à thèmes : "Mois romantique & romanesque", "Spécial Le Héron d'Argent", "Le Chapelier mène l'enquête", le traditionnel "Mois du Chat" en août et bien sûr les chroniques de Noël... Dans le lot, deux challenges conséquents pour moi, focalisés sur deux genres que je ne portais, à priori, pas dans mon cœur : la romance et le polar. Fort heureusement, de très belles découvertes ont jalonné ces défis et je ne regrette pas de les avoir relevés ;) !

Comme l'année dernière, pour établir cette sélection, je me suis fixée une règle : uniquement des livres sortis en France en 2019 ET issus de genres différents à chaque fois.

Alors oui, bien sûr, j'ai eu le droit à quelques coups de cœur - même si, en toute franchise, ils sont moins nombreux qu'en 2018. J'ai lu d'excellents ouvrages mais la plupart ont été publiés (bien) avant 2019 et n'ont donc pas pu être sélectionnés pour ce top - Le corps de Stephen King, Laisse tomber la neige de Cécile Chomin, La grande famille de Galia Bernstein, Les mémoires d’un chat d'Hiro Arikawa, Contrat avec un geek (Tomes 1 à 3) de Chani Brooks, Rocher de Brighton de Graham Greene, Macbeth de Jo Nesbø, Les Riches Heures de Jacominus Gainsborough de Rebecca Dautremer ou encore Histoires d’aventurières de Christine Palluy ne figurent donc pas dans cette liste mais je vous encourage fortement à les découvrir.

J'aurai également pu inclure dans ma sélection Baiser féroce, le final de La paranza des gamins de Roberto Saviano. Toutefois, je considère vraiment que ce dernier et le premier tome (Piranhas) forment un tout indissociable. D'autre part, ce diptyque est tellement éprouvant que je ne suis pas certaine de le relire un jour !

En revanche, panne de lecture ou instinct déplorable concernant mes choix, j'ai dû encaisser pas mal de coups de gueule en 2019. On ne peut pas tout avoir ! Le fait est que mon année ciné aura été bien plus épanouissante !

Allez on relativise... En espérant que 2020 sera plus positive niveau challenge livresque !

L'imprudence (Loo Hui Phang / éditions Actes Sud / Érotique, chronique de vie) : Un tout petit livre, glissé comme par mégarde dans cette rentrée automnale, avec sa couverture lascive en noire et blanc signée Nobuyoshi Araki, barrée de son titre rouge carmin - comme une trace de rouge à lèvres abandonnée sur la peau d'un amant. Un tout petit livre pour un très grand texte.

L'Imprudence est une magnifique exploration du poids des racines, du mal du pays, des différents aspects du deuil, des rapports familiaux, de la relation au corps et de l'émancipation féminine.Le récit, porté par une narratrice fascinante, est une ode à la sexualité et à la découverte charnelle. La volupté y est trouble, dévorante, obsédante, besoin primaire et insatiable, liberté à fleur de peau. Le tout est bercé par une plume à la sensualité folle, tantôt introspective, tantôt poétique. De la mélancolie aussi, beaucoup. De la finesse, surtout. L'auteure a inventé le concept de la pudeur lubrique - tout un art.

Entre la France et le Laos vietnamien, Loo Hui Phang signe 140 pages inoubliables et imprévisibles, ouatées par la moiteur tropicale. Un premier roman transcendant à l'écho autobiographique.

 

Un certain Paul Darrigrand (Philippe Besson / éditions Julliard / Autobiographie romancée) : Lire un nouveau Besson, c’est courir le risque d’un coup de foudre, encore une fois, violent et irrépressible. C'est le cas ici. La partie une est un terrain conquis, on retrouve les ferveurs amoureuses de Besson comme on retrouve un vieil amant, on voit la relation naître, s’épanouir, se consumer. La seconde est plus dure, plus violente, le style y est chirurgical : la maladie, les lourds traitements, les espoirs de guérison trop vite déçus, la peur de l’entourage, la résignation de soi… On le sait, Besson a survécu puisqu’il nous délivre ce moment poignant entre la vie et le trépas – moment qui lui aura inspiré l’un de ses très bons romans, Son frère. Mais l’angoisse, la douleur sont bien là, palpables, elles suintent à travers les phrases chocs, les images et les figures. On ressort de ce combat éreinté et éprouvé ; il imprègne l’esprit bien après que la lecture soit achevée, obnubilant, entêtant, comme un film dont on se repasse mentalement les moments les plus forts. L’amour et la mort fusionnent dans ce court ouvrage, culminent dans ces 211 pages inoubliables. Eros et Thanatos sont implicitement liés : le cœur meurt mais le corps ne se rend pas. Bien que, comme il l’affirme lui-même : « Je mets beaucoup de mauvaise volonté à être sauvé. »

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Daisy Jones & The Six (Taylor Jenkins Reid / éditions Charleston / Témoignages fictifs, musical) : Nous voici face au phénomène de l’année, celui dont tout le monde parle, celui qui attise la curiosité et le feu des détracteurs, celui dont on ne tardera pas à voir la transposition sur les écrans… Nous voici face à Daisy Jones and the Six. L’OVNI de Taylor Jenkins Reid a débarqué dans le monde littéraire comme Billy Dunne et Daisy Jones ont investi la scène rock. Une rencontre violente, irrésistible, sensorielle, déchirante, hallucinante entre un monde et son public. L’univers dépeint au fil des pages a l’âpreté du réalisme, véhicule un troublant sentiment de déjà-vu, une image en clair-obscur, sale et scintillante – celle des légendes du rock. Taylor Jenkins Reid a su capter l’essence d’une époque, ses coups d’éclats et ses drames. Si bien que, tout fictif qu’il soit, chaque protagoniste semble ancré dans cette période, s’avère complexe et authentique, terriblement humain avec son génie, ses états d’âme, ses phobies… Idéalisé, peut-être ? C’est tout l’inverse. La romancière n’hésite pas à montrer ses figures emblématiques sous un jour bien sombre. L’exemple le plus parlant reste Daisy Jones, perpétuellement sur la brèche, qu’on vénère et abhorre durant le récit. Alors oui, on aime passionnément Daisy Jones and the Six, ses histoires de cœur avortées, sa biographie inventée, ses morceaux imagés. On s’attache à ses personnages comme on succomberait à leur musique. On aime la forme, si singulière, et le fond, si nostalgique, si incontestablement 70’s. Et voilà comment on se retrouve fan d’un groupe qui n’a jamais existé, dont on ne connaît ni les visages ni les mélodies... Mais dont on capte l’aura résolument rock.

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Jolis jolis monstres (Julien Dufresne-Lamy / Editions Belfond / Chronique de vie, Histoire contemporaine) : Voici un ouvrage hors-norme, inclassable, débarqué sur la scène avec tous ses excès, sa beauté, son anticonformisme.

Ce roman, mi-fiction mi-documentaire, où se côtoient des personnages inventés et de véritables figures cultes du milieu LGBT, étalé sur trois décennies, est signé Julien Dufresne-Lamy. L'auteur, tout comme ses créatures qu'il couche sur le papier, a déjà tout d'une future icone : le style fuselé, le discours militant, la beauté excentrique des caractères, le drame à fleur de peau, l'absence de manichéisme... Le roman explore une autre facette du monde de la nuit relativement méconnue en France, celle des drag queens. De l'effervescence des débuts dans les bas-fonds underground à la consécration télévisée façon RuPaul, en passant par l'explosion du phénomène dans les 90's, les ravages du VIH, l'art du voguing et les fameux bals où chaque participante rivalise de talent, l'auteur retrace le chemin de ces hommes aux performances décapantes. Immersion totale dans cette ère grandiloquente, blingbling et virulente où vaquaient les célébrités incontournables de l'époque... Un autre univers alors peuplé de ces abominations sublimes et éternelles. La révolte et la liberté se peignent sur les visages, dansent sur la gestuelle travaillée à l’excès, filtrent sur les mots affûtés à la manière d’une redoutable manucure. S’autoriser à tout dire, enfin, même le pire, sous une autre forme d’expression. Puis la descente aux enfers, le désir et la jouissance corrompus par le sida, la peur, le deuil, les attentats au Pulse - la volonté de se tenir encore debout et de hurler ses revendications. Sous le glamour exubérant, la rutilance des strass, l'insoutenable légèreté de ces performeurs, le malheur est souvent en embuscade. La haine de l'autre et la mort aussi. Jolis jolis monstres, c'est l'Amérique de toutes les misères et de tous les abus, des maladies hideuses et du charme monstrueux. C'est – surtout – l’odyssée de ces protagonistes remarquables, au vécu compliqué, souvent écorchés par la vie mais qui trouvent le moyen de s'élever loin de la misère, jusqu'à la Terre promise : New York.

Sous une généreuse couche de paillettes et un maquillage extravagant, les monstres de Julien Dufresne-Lamy offrent une ode à la diversité. Un show magistral de tolérance qui nous laisse nous, spectateurs, fascinés, émus et conquis.

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Les révoltés d'Athènes (Mathilde Tournier / Editions Gallimard Jeunesse / Historique, péplum) : Évoquer la complexité de l'Antiquité en passant par la guerre du Péloponnèse et les mœurs athéniennes, le tout dans un style résolument moderne, c'est le nouveau défi de Mathilde Tournier ! Une audace déstabilisante au premier abord... Pourtant cette liberté de ton, cette volonté anachronique, permet au public adolescent de comprendre une intrigue très complexe ; plus que cela, elle permet surtout de s'investir aux côtés du narrateur Héraclios, voyager à ses côtés, s'imprégner de ses idéaux démocratiques et sa soif vengeresse. Malgré la richesse des thématiques, l'ensemble reste fluide. Son rythme trépidant revendique pleinement le caractère aventureux d'une pareille trame. Mené tambour battant, il multiplie les péripéties et se veut épique, percutant, sauvage. Le sentiment d'urgence dans lequel est pris Héraclios transperce chaque chapitre.La tragédie des événements endurés par le héros, la violence de la guerre et les irrémédiables deuils qui la jalonnent, rendent le texte saisissant et crédible, dans une volonté louable de ne pas infantiliser les plus jeunes.A la fois récit d'aventures, fiction historique et parcours initiatique, le premier ouvrage de Mathilde Tournier à destination du public adolescent frappe juste et fort. Une épopée palpitante à découvrir dès 13 ans.

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(J'en profite pour vous conseiller son précédent roman, Décadence d'un déraciné qui est également une franche réussite et s'adresse cette fois à un public adulte)

 

Aeternam Opéra (Laetitia Arnould / Editions Aeternam / Fantastique) : D'accord, je triche un peu puisqu'il s'agit d'une réédition. MAIS, je sais de source sûre que le livre a été modifié pour sa seconde parution donc, ça passe (et puis c'est mon top, je fais ce que je veux) ! Une fois encore, l’auteure dresse une fiction nébuleuse, à l’univers dense, à la mythologie foisonnante. Elle évoque tour à tour le bestiaire burlesque d’Alice au Pays des merveilles de Lewis Carroll, la trame obscure et magique de Neverwhere de Neil Gaiman ou encore l'ambiance du Phantom of the Opera, la comédie musicale d'Andrew Lloyd Webber.

Mais, si les hommages et les inspirations sont clairement revendiqués, Laetitia Arnould confère à son roman une personnalité, une âme, qui lui sont propres. Ici, les rebondissements oscillent perpétuellement entre le mystère et le merveilleux. A la poésie la plus pure, l’apparition sublime de créatures divines et les prouesses d’artistes au talent inégalable se superposent les terreurs enfantines, où les monstruosités empaillées et les pantins à l’expression moqueuse se dissimulent au détour d’un couloir, où le vide est une entité abominable, où les sorciers ont des penchants de croque-mitaines… C’est dans cet équilibre admirable que réside la plus grande force de son récit : ce va-et-vient constant entre le plus avenant des songes et le plus oppressant cauchemar. L’essence même du conte dont les prémices légendaires sont ici sublimées par un regard contemporain, lyrique et novateur.

Æternam Opéra est non seulement une ode à l’Art sous toutes ses formes mais également un envoûtant roman d’aventures et un fascinant conte moderne, porté par le style magistral de Laetitia Arnould. Un coup de cœur enchanteur.

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Paris 2119 (Zep & Dominique Bertail / Editions Rue de Sèvres / Science-fiction, dystopie) : Le créateur culte de Titeuf, Zep, s'allie au formidable illustrateur Dominique Bertail pour nous délivrer cette sombre aventure dans une ville lumière dystopique. Sensuel, farouche, obscur mais curieusement optimiste par instant, Paris 2119 reprend les fils des classiques de la SF tout en y insufflant sa poésie, sa mélancolie et sa passion.

La BD dépeint un univers futuriste où les technologies modernes ont pris le pas sur la société, réfutant tout contact direct, toute intimité IRL. Tout se fait à distance, le peuple navigue entre drones et hologrammes, chacun est scanné et identifié dans son quotidien, que ce soit dans les espaces publics ou le cadre privé... L'Homme se déplace désormais exclusivement avec la cabine de téléportation « Transcore ». Quelques dissidents, notamment notre héros Tristan, continuent de refuser l'utilisation des cabines et errent dans les rues désertiques de la capitale, utilisant un métro laissé à l'abandon. Lors de l'une de ses virées, Tristan découvre que ces cabines pourraient bien s'avérer plus dangereuses qu'elles ne le paraissent au premier abord. Il va alors enquêter tout en protégeant Kloé, sa compagne...

Vous l'aurez compris : la trame s'établit d'emblée comme une virulente mise en garde sur notre utilisation aveugle des nouvelles technologies et notre faculté à nous couper de la réalité pour privilégier le contact virtuel - le tout est fait sans ton moralisateur, il est chirurgical, glaçant, dépeignant une société curieusement proche de la notre par ses déviances... On pense bien sûr à 1984, Blade Runner, et d'autres productions cultes de cet acabit.

L'histoire, fluide et brillamment menée, s'attache également sur les notions d'amour et de liberté, fragilisées à notre ère, mais aussi à la surconsommation, les dérèglements climatiques, l'égalité factice ou le besoin de sécurité qui pousse le plus grand nombre à renoncer à ses droits individuels.

Si le scénario est haletant et implacable de bout en bout, il doit beaucoup à son protagoniste idéaliste, rêveur et tenace, et au couple qu'il forme avec Kloé, la femme indomptable, farouche, brillante qu'il s'est juré de préserver. Leur duo lascif, sublimé par le style de Bertail, est d'office attachant.

Bertail, justement, dépeint une ville épurée, aux tons résolument froids, une capitale scindée en deux entre la modernité et les ravages du temps - l'austérité grise et bleutée de Paris affronte les couleurs vives du monde virtuel, plus rassurant, plus beau mais surtout plus factice. Le trait est aussi à l'aise dans les paysages dystopiques que dans la beauté des corps.

Une très belle oeuvre, réaliste et clairvoyante, à laquelle vient s'ajouter une mélancolie lyrique et une note d'espérance bienvenue.

 

La vie rêvée des chaussettes orphelines (Marie Vareille / Editions Charleston / Romance) : Après Ma vie, mon ex et autres calamités et Je peux très bien me passer de toi, Marie Vareille nous revient avec son tout nouvel ouvrage : La vie rêvée des chaussettes orphelines. Si l'on reste dans le feel-good fantasque et féministe, ce dernier roman en date annonce également une certaine maturité dans l'œuvre de la romancière. Plus sombre, plus intimiste, plus dense, plus tragique aussi. L'auteure n'hésite désormais plus à aborder frontalement des thématiques difficiles... Les thèmes brassés ont beau être particulièrement propices au pathos, Marie Vareille parvient habilement à évoquer le tout sans mélo inutile et grands sentiments pompeux. Le drame est traité avec beaucoup de finesse, tour à tour tendre et pudique. Le mérite en revient à sa plume, piquante et irrésistible, à son sens de la réplique, à la sympathie véhiculée par ses personnages principaux et secondaires... Se démarquera aussi le discours très inspiré sur l'échec et la réussite. Et puis, au centre de ces qualités indéniables, il y a la relation si profonde, si complémentaire, d'Alice et sa sœur cadette Scarlett.

En parfaite funambule, Vareille oscille perpétuellement entre la chronique familiale au passé nébuleux et la reconstruction d'une jeune femme en prise avec ses démons. En résulte une intrigue maîtrisée de bout en bout, un véritable suspense orchestré autour d'Alice, son identité et ses failles.

Cette chronique de vie contemporaine s'impose sans nul doute comme l'une des grandes réussites de 2019 et le meilleur ouvrage de la romancière. Marie Vareille a donné au feel-good une toute nouvelle dimension, à la fois sagace, féministe et palpitante. On quitte ces chaussettes dépareillées et ces cœurs reprisés avec une douce bulle d'émotion dans la poitrine mais surtout beaucoup d'espoirs en tête et la sensation d'avoir les rêves au bout des doigts.

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Émerveillements (Sandrine Kao / Editions Grasset Jeunesse / Album Jeunesse) : Cette année 2019 aura encore une fois été riche en pépites jeunesse : la suite du Chien de la bibliothèque, Jules et le renard, Comment j'ai raté ma vie, Le pull de Noël, Une place pour tous...

Toutefois, une oeuvre me reste particulièrement en tête à l'heure de dresser le bilan : Émerveillements. Rarement album aura si bien porté son titre. Émerveillé, voilà le ressenti du lecteur devant toute la poésie et la grâce dont Sandrine Kao témoigne dans son ouvrage ! Une succession de courtes histoires poussant à la réflexion, entre lyrisme et philosophie. Y sont évoqués le rapport à soi, aux autres, à la vie, à la nature... Le tout avec de petits animaux très mignons, immergés dans la grandeur d'un paysage asiatique. La plume délicate de Kao est aussi grandiose que ses illustrations épurées, à fleur de page. Une œuvre qui reste dans le cœur, douce et éthérée comme un souvenir d'enfance.

 

Les contes merveilleux (Shiitake, Charles Perrault, Hans Christian Andersen, Jeanne Marie Leprince de Beaumont, Lewis Carroll & les frères Grimm / Editions Le Héron d'Argent / Classique) : Voici une merveille de 128 pages, en format relié, aux sublimes dorures en relief ! Le recueil contient vingt contes - une très belle sélection dont le mérite revient à Vanessa Callico, laquelle a supervisé cette anthologie et apporté quelques légères modifications aux textes. On lui doit les versions condensées d'Alice au Pays des Merveilles, Peau d’Âne, La Reine des Neiges... Une première approche de ces œuvres cultes – lesquelles peuvent s’avérer relativement denses pour les plus jeunes - tout en préservant la trame originale.

L'autre point fort de ces merveilles littéraires repose sans nul doute sur les anecdotes distillées à la fin de chaque histoire.

Enfin, la singularité de ce recueil, son plus bel atout aussi, nous provient du Japon. Pour illustrer l'une de leur dernière publication, les Editions du Héron d'Argent ont allié leur talent à celui de l'artiste Shiitake. Elle nous offre ici une trentaine d'illustrations pleine page, aux couleurs vives et pétillantes.

On ne peut que saluer le travail extraordinaire accompli par la maison... Et attendre d'ores et déjà un volume deux. En effet, la rumeur court qu'un second livre, consacré cette fois aux contes japonais, serait en préparation. De quoi rêver à d'autres Il était une fois...

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Comme je vous l’ai confié plus tôt, 2019 a également comporté son gros lot de déceptions, d’amertume et de crissements de dents… Pour une fois, j’ai même eu du mal à me cantonner à un flop 5 ! J’ai décidé finalement de m’attarder uniquement sur ceux qui m’avaient le plus irritée. Voici donc 5 ratés définis en 3 mots, expédiés très vite en espérant ne jamais y revenir :

* Un jour de décembre de Josie Silver : Héros odieux / Prévisible / Pathos à outrance

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* Justine ou Juliette de Sophie Delenclos : Résumé mensonger / Héroïne inintéressante / Trop sage

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* Les victorieuses de Laetitia Colombani : Largement en dessous de son précédent ouvrage La tresse / Larmoyant / Conformiste

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* On ne meurt pas d'amour de Géraldine Dalban-Moreynas : Dénouement glauque donnant dans la surenchère / Univers affreusement snobinard / Désincarné


* Comme un garçon T4 - Les hommes fragiles ! de Jenny : Tourne en rond / Triangle amoureux insipide / Personnages de plus en plus antipathiques

 

En espérant que vous avez passé une superbe année livresque 2019 et que 2020 sera synonyme de belles lectures !

P.S : Vous pouvez retrouver l'intégralité de mes lectures ici :

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