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Digressions, non-dits & qu’en-dira-t-on #6 : Pourquoi les dramas c'est génial !

Digressions, non-dits & qu’en-dira-t-on #6 :

Pourquoi les dramas c'est génial !

Alors en une phrase : les dramas, c'est trop cool ! Et non je ne parle pas de cet effet de mode pitoyable qui fleurit un peu partout sur YouTube. En Asie (exception faite de la Thaïlande où ils sont appelés Lakorn), on appelle les séries dramas.

Toutefois, pour revenir à mon amour pour les séries asiatiques et ce qui a suscité ma curiosité à l'origine, il me semble primordial de remonter quelques années en arrière et de revenir à ce qui a provoqué mon intérêt inconditionnel au genre...

Si cela ne vous intéresse pas, ce que je comprends totalement, zappez direct au 3ème paragraphe ;) !


Du petit problème de la critique...

Je ne vais pas vous mentir, quand j'ai quitté la fac de ciné, j'étais à deux doigts de l'overdose... Ce qui aurait dû prolonger mon amour de l'image s'était en réalité retourné contre lui : j'intellectualisais tout, je ne savais plus profiter simplement d'un long-métrage ou d'un épisode de série sans le décortiquer.

Dans l'idée, ça n'aurait pas dû être plus problématique que cela mais dans les faits, j'étais devenue si blasée que rien ne trouvait grâce à mes yeux. Qu'il s'agisse de cinéma américain ou européen, j'étais lassée. Un robot parfaitement fonctionnel qui s'amusait à chercher la petite bête au lieu de savourer pleinement ce qu'on lui offrait. Il m'a bien fallu deux ans, dégoûtée par mon expérience dans l'audiovisuel, pour y retourner sans rechigner, sans mauvaise foi ou œil critique à outrance.

Avoir un esprit critique est une excellente chose, oui... Tant qu'il ne vous prive pas de tout plaisir.

Un (quasi) retour aux sources

Bref durant ces deux ans (dont une année sabbatique passée à écrire), une envie globale de changement m'a poussée à m'intéresser à une autre culture. Exit donc la mienne (européenne) et la plus répandue (étasunienne).

Gamine, j'étais fan de mangas et d'anime. Je suis la génération Pokémon dans toute sa splendeur, celle qui a succédé au Club Dorothée et qui vénérait encore cette vague venue du Japon. De son côté, mon père me montrait souvent les grosses productions avec Bruce Lee, Jet Li et tous les grands acteurs asiatiques venus faire carrière aux States - autant dire que j'ai appris très tôt à apprécier les très belles chorégraphies hongkongaises.

Au collège, j'avais découvert Kaori Yuki, les studios Ghibli, Death Note et Fullmetal Alchemist.

Au lycée, une amie proche, Lizix, avait commencé à lentement éveiller ma curiosité avec Orthros no Inu (Le Chien d'Orthros) et Tumbling, deux dramas japonais. Avaient suivis Bloody Monday et Ouran Hight School Host Club... et un intérêt croissant tué dans l’œuf avec mon entrée en études cinématographiques... La suite, vous la connaissez.

Overdose américano-européenne oblige, je suis retournée à la culture asiatique sur l'impulsion de Lizix. Encore et toujours. C'est elle qui m'a donné (de façon totalement illégale !) quelques dizaines de séries qui lui étaient chères, japonaises et coréennes pour l'essentiel.

J'ai alors découvert un univers radicalement différent de celui auquel j'étais habituée. Et qui m'a largement convaincue. Les dramas ont aiguisé ma fascination pour l'Asie, m'ont permis de me replonger dans les mangas, de savourer à nouveau les animes, de découvrir la littérature et la musique asiatiques, de ne jamais louper un film venue de l'Est de ce continent... Mais tout cela, via mes rubriques livres et ciné, vous le saviez déjà. Aussi focalisons-nous sur le thème d'aujourd'hui : les dramas.


Aux Pays du Matin Clair, du Soleil Levant et du Sourire (soit une façon très poétique d'évoquer la Corée du Sud, le Japon et la Thaïlande)

Si vous parlez séries en soirée, il y a de fortes chances que le débat s’oriente autour de Game of Trones, Breaking Bad ou American Horror Story. Mais vous n’êtes jamais à l’abri d’une surprise. Alors si vous entendez les titres Gokusen, Hana Yori Dango, You’re Beautiful, Coffee Prince ou Warrior Baek Dong Soo et que vous vous sentez totalement largués, pas de panique : ce sont des dramas ou séries asiatiques. On vous explique tout !

D’origine japonaise, chinoise, coréenne, taïwanaise ou thaïlandaise, ces séries ont des genres et des thèmes tout aussi variés que leur alter ego américain, si ce n'est plus. Non, un drama n'est pas nécessairement un drame. Comédie, romance, action, fantastique, thriller, SF, historique... Vous avez compris l'idée : diversité ET qualité sont souvent au rendez-vous.

La Corée du Sud affiche par exemple un goût marqué pour les dramas historiques : gros moyens, plus de cinquante épisodes en moyenne, BO signé par de grandes stars, un casting dantesque et/ou l'apparition de petits nouveaux prometteurs... Ce sont souvent des succès populaires et critiques, à l'image de Six Flying Dragons, Empress Ki, Jang Ok-Juk ou Il Ji-Mae (l'équivalent de notre Robin des Bois). Notons aussi un fort penchant mélodramatique car l'Histoire de la Corée est aussi joyeuse que celle de la France. Croyez-moi, j'ai vu deux fois Warrior Baek Dong Soo et je me transforme toujours en fontaine lors du dénouement.


Une approche radicalement différente

Une chose vous sautera aux yeux lors de votre premier drama : le dépaysement. La découverte d'une culture totalement différente de la vôtre apportera nécessairement une certaine fraîcheur, une nouvelle approche. Tout est différent : les jeux des acteurs, la réalisation, les procédés narratifs, les expressions courantes sans équivalence francophone etc. De même, les tabous sont différents d'un pays à l'autre : en Corée toujours, les décolletés sont proscrits à l'inverse des mini-mini-jupes, parler de ses selles n'est pas foncièrement gênant, une peau très blanche est synonyme de beauté... De quoi dérouter au premier abord.

Vous avez déjà entendu un co... heu pardon... Un néophyte dire que les asiatiques jouaient mal, sous-jouaient ou surjouaient perpétuellement ? Et bien non, du tout - encore qu'hélas eux non plus n'échappent pas aux mauvais acteurs. Leur jeu est différent du nôtre, on le qualifie souvent de plus théâtral. Et qu'on parle de comédiens japonais, thaïlandais, taïwanais, chinois ou coréens, il y a clairement des différences de jeux d'un pays à l'autre.

En évoquant les dramas avec ma grand-mère (oui, chez nous les trois générations de femmes sont accro !), elle a eu cette remarque particulièrement pertinente : « Les acteurs ont un jeu très différent, une certaine élégance, de la retenue, les scènes de combat sont stylisées… Il y a beaucoup de pudeur quel que soit le domaine. Le dépaysement est complet, on ne rencontre pas la même atmosphère dans les séries qu’on voit à la télévision. »

Le rythme est également différent. L'exposition dure bien plus longtemps que dans nos séries "classiques". En général, un drama connaît un sursaut d'intrigue après l'épisode 5 (souvent face à un événement inattendu qui va totalement changer la donne) et c'est là que les choses sérieuses commencent pour nos héros. Ici, on prend le temps de poser les choses, de développer le scénario et les personnages. C'est d'autant plus louable que dans certains pays, comme la Corée, les épisodes sont tournés d’une semaine sur l’autre. La durée d'une série dépend généralement de son succès, rallongée en cas de gloire, écourtée en cas d'échec. Ce qui permet aux dramas de connaître une fin.

Certes, dans ces conditions, le dénouement peut parfois s'avérer bancal mais vous ne serez pas largués face à un suspens insoutenable ou une annulation précoce sans suite possible : Trinity et Firefly, petite pensée pour vous, je hais vos producteurs !

Autre fait intéressant, le ressenti des spectateurs est extrêmement important : le fait qu'une série soit réalisée en "live shouting" permet donc aux scénaristes de corriger le tir selon les désirs du public. Plutôt cool non ? Je me demande ce que LOST et Sherlock auraient donné si la parole avait été laissée aux fans...

De fait, les dramas comptent rarement plusieurs saisons. Ceux qui grincent des dents en attendant la suite de Sense8 ou se désespèrent d'avance devant les 13 saisons de Supernatural peuvent souffler : un drama c'est généralement une saison, entre 16 et 20 épisodes qui avoisinent les 60 minutes. Pas d'attente et 0 frustration, donc.


Petit éloge du drama, de ses scénarios et personnages

Autre avantage majeur : l'intrigue. A la longue, vous percevrez les ficelles propres à chaque genre de dramas, de même que les cinéphiles sont souvent capables de prévoir les rebondissements d'un film d'action ou d'une comédie romantique. Mais d'ici là, vous avez quelques belles heures de visionnage devant vous.

De nombreux dramas tirent leur inspiration de manga/manhwa/webtoon ; c'est une source intarissable, l'occasion de surfer sur de gros succès en librairie (Hanazakari no Kimitachi e, Devil Beside You, City Hunter) ou sur Internet (Marry Me, Mary !, Bridal Mask, The Girl Who Sees Smells) mais aussi de mettre des scénarios ingénieux à l'écran. Cela dit, beaucoup de séries asiatiques restent des créations de bout en bout.

Personnellement, les premières comédies romantiques asiatiques que j'ai découvertes m'ont totalement emballées. Pourquoi ? Énormément de dramas me rappellent les romances shakespeariennes (La nuit des rois, Comme il vous plaira) : ils mêlent histoire de cœur et travestissement, humour et drame... Souvent, une jeune femme se retrouve contrainte d'endosser une identité masculine et s'éprend d'un garçon qui, lui, remet fatalement sa sexualité en question car il la prend pour un mec ! Cela donne lieu à des scènes cocasses, assez burlesques et au final plutôt romantiques - la déclaration de Coffee Prince est un exemple flagrant. Ce genre de dramas est légion et ce sont mes favoris : Bromance, Coffee Prince, Hanazakari No Kimitachi E, Moonlight Drawn by Clouds, Sungkyunkwan Scandal ou encore le pastiche Ouran High School Host Club ! Bref, il n'y a qu'eux pour tourner les histoires d'amour d'une manière si innovante, drôle et décomplexée. Et vu la notoriété de certains, je me dis que je ne suis pas la seule à le penser.

Exemple ? You’re Beautiful, drama culte des années 2000, a connu une montagne de produits dérivés, deux remakes et a valu à son interprète masculin principal, Jang Keun-Suk, le surnom de « Prince de l’Asie ». Son pitch détonne totalement de celui des séries modernes, qu’elles soient américaines ou européennes. A peu de choses près, ce drama se rapproche de la comédie shakespearienne : secrets familiaux, travestissement, trame simple mais addictive, antagonistes manipulateurs aux fêlures nombreuses, comique de situation, romance impossible… Ainsi, tout comme Viola dans La Nuit des Rois, Go Mi-Nam se fait passer pour son frère : cette jeune nonne, naïve et candide, va devoir intégrer un groupe de pop rock sous l’identité de son jumeau et se heurter du même coup aux règles du show-biz et des autres musiciens…

De nombreux dramas réussissent également à se distinguer sur le fond : Kill Me Heal Me parle de troubles de la personnalité ; Hello Monster suit une sorte de Sherlock Holmes coréen au passé familial trouble qui interroge sur le "vrai" monstre de l'intrigue ; IRIS est un drama d'espionnage culte mettant en vedette la star mondiale Lee Byung-hun ; Lan Ling Wang est une grande fresque historique et guerrière narrant l'opposition des royaumes de Qi et de Zhou ; My Girlfriend is a Gumiho évoque la relation compliquée entre un humain et un démon renard à neuf-queues ; Padam Padam suit la protection qu'exerce un ange sur un ex-détenu ; D-Day s'inscrit clairement dans le registre catastrophe et narre le parcours de secouristes à Séoul après une catastrophe naturelle sans précédent ; Hwayuki s'inspire du folklore chinois et imagine des Dieux débarqués sur Terre, au XXIème siècle ; You Came From The Stars voit un Alien contraint de collaborer avec une actrice capricieuse ; Zeni Geba retrace l'ascension sociale et la chute d'un jeune homme sociopathe à la manière d'une analyse de Stendhal contemporaine...

Ils sont également un reflet social et donc souligne la prise de conscience de nombreux problèmes : Last Cinderella évoque la difficulté d'être quarantenaire et célibataire dans un univers superficiel qui exige de l'héroïne qu'elle se case ; Kimi Wa Petto, d'une façon similaire, parle d'une protagoniste forte qui lutte dans environnement machiste ; Oh my Vénus traite des complexes liés au poids face à un idéal de beauté filiforme ; IS Otoko des difficultés à s’intégrer lorsque l'on naît intersexué ; Hormones, Shut up Flower Boys Band et bien d'autres ont pour sujet les déboires et mal-être adolescents à l'image de l'exemplaire Skins ou du récent SKAM.

Contrairement à ce qu'on pourrait croire, bourrés de préjugés que nous sommes, les dramas ont offert de nombreux rôles forts aux femmes, et non uniquement dans les comédies romantiques - les héroïnes de Jiu sont des enquêtrices chevronnées usant de la force physique ; Koshonin évoque une négociatrice qui affronte les terroristes ; Dal Ja's Spring suit une jeune femme obnubilée par le mariage mais combative sur le plan professionnel ; Witch's Romance a pour personnage central une journaliste aux dents longues... Go Eun-Chan, Kim Yoon-hee et Go Mi-Nam, protagonistes respectives de Coffee Prince, Sungkyunkwan Scandal et de You're Beautiful, sont prêtes à tout pour atteindre leurs objectifs (joindre les deux bouts pour les premières ; retrouver sa mère et protéger la réputation de son jumeau pour la dernière). Pour cela, toutes les trois vont se faire passer pour des hommes aux yeux de la société, prouvées leurs valeurs sous une apparence masculine mais s'épanouir au final en tant que femmes à part entière.

Quant aux personnages masculins, ils nouent souvent de grandes bromances à l'image des productions cultes des 80's et les moments d'affection entre garçons sont loin d'être rares ou incongrues entre hétéros. Ils sont perçus avec des fêlures et ont souvent de belles scènes d'émotion loin des héros intouchables et lisses de nombreuses séries américaines et européennes. Crises de larmes, séquelles psychologiques importantes, blessures physiques, position de victimes... Ils arrivent régulièrement que les hommes soient placés en position de fragilité, ce qui rend leur évolution d'autant plus importante. Physiquement également, les héros varient grandement d'un drama à l'autre... Même si, soyons honnêtes, les protagonistes potelé(e)s se comptent sur les doigts de la main - culte de la maigreur omniprésent en Asie oblige.

Scénarios de qualité, personnages forts, ambiance dépaysante... Les spectateurs ne s'y sont pas trompés et ont fait des récentes productions coréennes Descendants Of The Sun et Goblin des cartons planétaires - visionnées légalement ou pas.

Et on mate ça comment ?

Oui planétaire, n'ayons pas peur des mots car les dramas connaissent un véritable succès, y compris en France depuis 2006-2007.

Les spectateurs - majoritairement les femmes - ont découvert les dramas de façons très différentes, un peu par hasard : par la lecture de mangas/manhwas, par simple curiosité culturelle, par lassitude de ce que les chaînes TV leur proposaient, par l’intermédiaire d’un proche ou via leur passion pour le J-Rock ou la K-Pop – comprenez rock japonais et pop coréenne pour les non-initiés.

Les moyens de se procurer légalement des dramas sont alors inexistants et les sous-titres proposés en français sont ceux de fans passionnés et méticuleux. Des équipes passionnées dont on ne peut que saluer implication et le travail, qui continuent d'ailleurs à fournir un travail dantesque afin d'assurer à chacun la possibilité de découvrir ces pépites venues d'Asie.

Mais rien de très légal jusqu’alors. Toutefois, cette demande croissante pousse plusieurs entreprises à s’intéresser au phénomène. Comme chacun le sait, la toile est porteuse des futures tendances. Ainsi, on voit depuis quelques années l’émergence de plateformes de streaming proposant des dramas en toute légalité. Lancé en 2010, le haut du podium revient sans conteste à Dramapassion : plus de 230 séries coréennes accessibles sur leur site en partenariat avec les principales chaînes coréennes et quelques coffrets DVDs disponibles sur les gros sites commerciaux. D’autres plateformes spécialisées dans la vidéo à la demande, comme Crunchyroll (site spécialisé dans les animes qui propose depuis peu des dramas japonais) sont entrés dans le marché. Seul bémol : les séries chinoises, thaïlandaises ou taïwanaises sont, à notre connaissance, introuvables légalement.

Alors, vous vous laissez tenter ? Si oui, n’hésitez pas à suivre les conseils de nos dramaphiles, il y a fort à parier que vous y prendrez goût. Annyonghi gyeseyo (au revoir en coréen) !


- Les « Descendants du soleil » ont conquis l’Asie d'Harold Thibault (site : Lemonde.fr)


Quelques sites cools dédiés au sujet :

 

La liste récapitulative

10 bonnes raisons de mater des dramas !

  1. le dépaysement

  2. l'originalité

  3. la diversité des genres

  4. la découverte des us et coutumes, des thématiques sociétales et du monde professionnel asiatiques

  5. l'exploration de nouvelles cultures

  6. l'atmosphère singulière

  7. les intrigues alambiquées

  8. les personnages radicalement différents

  9. le dénouement (quasi) assuré

  10. la performance des acteurs

 

Conseils de quelques dramavores


Cameron : journaliste culturelle

Drama : Bromance

Ce qu'elle en dit : dans la lignée des bons dramas de travestissement, Bromance est excellent ! Ya Nuo est le genre d'héroïne que j'adore : elle est forte, indépendante, courageuse ; elle pratique les sports de combat, prend en charge sa famille, est d'une droiture à toute épreuve dans ses objectifs... A sa naissance, elle a été condamnée par un voyant décérébré à se faire passer pour un homme jusqu'à ses 25 ans, sous peine d'attirer le mauvais œil sur sa famille. Elle endosse cette responsabilité sans rechigner. Les choses se compliquent lorsqu'elle rencontre Zi Feng, qui tente d'extraire ses affaires familiales du cercle mafioso où son père adoptif les a plongées. Evidemment, il est charmant, brillant, débrouillard... Et il lui plaît ! La relation entre Ya Nuo et Zi Feng fonctionne à merveille - tous deux sont magnifiquement campés par Baron Chen et Megan Lai dont l'alchimie est palpable. Il y a une forte tension entre eux, ils sont clairement compatibles en tous points, malgré leurs milieux sociaux différents et leurs "genres" respectifs. Le couple secondaire apporte une touche tragique pas franchement nécessaire mais tolérable. L'ensemble est très convaincant et alterne scènes d'action, comiques et dramatiques, avec une BO pétillante.


Alex : vendeuse Télécom

Drama : Death Note

Ce qu'elle en dit : on ne présente plus l'histoire de Death Note ! Un cahier de la mort, crise cardiaque et duel à mort entre L et Kira ... Ce manga prend des chemins différents de l'histoire originale ... Mais quels écarts intéressants ! Ça donne une autre vision du manga et le rend encore plus passionnant ! Un énorme coup de cœur pour Kento Yamazaki (alias L) ainsi que pour la bande originale !


Lizix : responsable visuel Drama : Nodame Cantabile Ce qu’elle en dit : Nodame Cantabile est une adaptation très réussie du manga éponyme. L’intrigue tourne autour de la musique savante dans une école spécialisée : on y suit l'évolution des élèves pendant leurs études et leur intégration dans un orchestre. Ce que j'ai aimé, c'est de voir que la musique est un langage universel, qu'elle puisse lier des personnes que tout oppose. On peut esquisser une culture classique à travers toutes les analyses du narrateur, futur chef d’orchestre, ce qui en fait aussi un drama intéressant. Bref : à regarder et à apprécier!

Virginie : agent des finances publiques Drama : Secret Garden Ce qu’elle en dit : Je passe un très bon moment quand je regarde ce drama, je ris beaucoup même si il y a des moments touchants. Les mondes des deux héros – l’un issu d’un univers riche, l’autre pauvre – sont bien exploités et permettent de comprendre leurs personnalités. Autour du couple principal, l’un des personnages est homosexuel et son caractère n’est pas du tout présenté de façon stéréotypée. Enfin, l’actrice principale, Ha Ji-Won, est excellente.


Aurélie : assistante administrative Drama : Romance Town Ce qu’elle en dit : Une vraie comédie ! J'aime bien ce genre de drama car il permet une plongée dans le mode de vie des jeunes sud-coréens, de voir l'univers et les coutumes d’un autre pays. Et les façons de filmer, de jouer, sont radicalement différentes de celles qu’on observe dans les séries américaines – c’est dépaysant et donc rafraîchissant, car loin de ce à quoi nous sommes habitués.


Yann : directeur adjoint en hôtellerie

Drama : Sassy Go Go !

Ce qu'il en dit : un drama scolaire rafraîchissant, à la fois comique et dramatique... à l'image des ados au final ! Relativement loin des clichés, il s'attarde beaucoup sur les blessures et les aspirations de chacun, la pression scolaire, les relations parentales, les histoires de cœur. L'héroïne Yeon-doo est forte, endurante, c'est un personnage positif qui ne se laisse pas faire. Seo Ha-Joon et Kim Yeol, les têtes d'affiches masculines, ont une très belle relation, presque fraternelle, et le triangle amoureux dans lequel ils sont embarqués n'altère pas leur complicité, ce qui est un excellent message. Les personnages secondaires ont tous des moments forts et finissent par se révéler attachants. Mention spéciale à la garce de service Kwon Soo-ah (très bien interprétée par Chae Soo-bin) qui finit par tenir l'un des plus beaux personnages du drama.


Emilie : comptable Drama : Sungkyunkwan Scandal Ce qu’elle en dit : C’est l’histoire de 4 étudiants de la plus grande université coréenne à l’époque Joseon (1392-1910). L’héroïne, avant-gardiste, se travestit pour étudier dans un monde où l’éducation est réservée aux hommes. A travers une belle amitié, une histoire d’amour, des fous rires et une bonne dose d’intrigue politique, on découvre la culture coréenne traditionnelle des temps médiévaux. Mention spéciale aux costumes !


Murielle : professeur des écoles

Drama : Kill Me Heal Me

Ce qu'elle en dit : sur un sujet difficile, les troubles de la personnalité multiple, Kill Me Heal Me est un drama complexe, tour à tour drôle, original troublant, tragique. Les personnalités, chacune magnifiquement incarnée par Ji Sung, sont toutes attachantes et/ou émouvantes et l'on comprend facilement l'intérêt que leur témoigne l'héroïne. Le drama bénéficie également d'une intrigue alambiquée et haletante qui maintient l'intérêt du spectateur intact de bout en bout, atypique et passionnant.


Xavier : Ingénieur développeur mobile Drama : Kurosagi Ce qu’il en dit : Kurosaki, un jeune lycéen, voit sa famille décimée par la faute d'un escroc qui a mené son père à la ruine. Seul rescapé, il décide d'arnaquer les imposteurs et de les ruiner tour à tour jusqu'à retrouver celui responsable de la tragédie. Il est aidé d'un mentor, ancien arnaqueur repenti. Face à cette trame noire et palpitante, on ne peut qu'adhérer ! On prend d'autant plus plaisir à suivre Kurosaki qu'il fait preuve d'ingéniosité pour arriver à ses fins et se révèle vite attachant. Tomohisa Yamashita, l'interprète principal, est très convaincant. J'ai adoré ce drama de bout en bout et je le recommande toujours.

Déborah : vendeuse Drama : Protect the Boss Ce qu’elle en dit : De l’humour, une bonne plongée dans le monde de l’entreprise avec des personnages intéressants. L’héroïne a du caractère, elle ne se laisse pas faire, au point que les héros masculins de la série se remettent en question à son contact. Le duo masculin formé par Kim Jae-Joong et Ji Sung, qui interprètent deux cousins, marche très bien ; leur relation est à la fois drôle et touchante.

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