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  • Photo du rédacteurChloé

Bilan séries 2015

Et nouveau top en ce début de février où on parle coups de cœur et coups de gueule !

Plus de détails après ce magnifique tableau récapitulatif (pour ceux qui auraient la flemme de tout lire) ^^ :


Top 10 :


*Black Sails – Saison 2 (série américaine) : après avoir fini la saison 1 de Black Sails, je me rappelle clairement avoir pensé « comment vont-ils faire aussi bien sur la prochaine ? ». Cela me semblait impossible d’atteindre un tel niveau. Et bien j’avais tort. La saison 2 n’est pas égale à la première. Elle lui est supérieure. Evidemment, les décors et les costumes sont toujours aussi sublimes, le casting toujours au top, les personnages toujours aussi travaillés et l’intrigue, si elle semble lente à se mettre en place, ne devient jamais ennuyeuse… Quant au final qui vous retourne les tripes, vous n’aurez plus qu’une idée : voir la suite !

*Oh que tu m’avais manqué, toi et tes déplorables talents de cuisinier !*


*Kill me, Heal me – Intégrale (série sud-coréenne) : je rabats les oreilles à longueur de temps à mon entourage en leur disant que les asiatiques ont un don unique pour créer des séries qui sortent de l’ordinaire. Avec Kill me, Heal me je n’ai jamais eu autant raison. Ce drama est un bijou d’écriture, d’humour et de fantastique, porté par une intrigue béton et des acteurs excellents. Ji Sung s’en donne à cœur joie en interprétant l’héritier d’une grosse entreprise victime de troubles de la personnalité multiple en proie à son passé. A le voir passer de poseur de bombe excentrique a jeune délinquant charismatique, de génie suicidaire a ado dévergondée (non, ce n’est pas une faute, il campe bel et bien une fille !), on ne peut reconnaître qu’une chose : cet acteur s’impose parmi les acteurs les plus talentueux de sa génération.


*Versailles – Saison 1 (série franco-canadienne) : depuis la fin de The Borgias, les séries historiques avaient sérieusement tendance à battre de l’aile… Versailles est loin d’être une série parfaite, c’est une évidence. Alors pourquoi est-elle dans le top 3 ? Tout simplement parce que ces quelques défauts (kitch, grandiloquence, inexactitude historique et j’en passe) sont noyés sous son côté addictif. Versailles est très difficile à lâcher une fois commencée : le scénario est haletant et dense, sans s’embarrasser de tonnes d’intrigues secondaires. Les acteurs jouent merveilleusement biens et interprètent ces personnalités troubles, complexes mais terriblement attachantes. Si vous n’êtes pas trop nul en Histoire, vous prendrez plaisir à voir la façon dont ces figures historiques sont traitées et vous vous précipiterez sur Wikipédia pour savoir si telle anecdote est réelle (cf. l’enfant noir mais je n’en dit pas plus). Enfin, si vous voulez un bon argument de commencer la série : l’alchimie entre George Blagden et Alexander Vlahos, alias Louis XIV et Monsieur. Leur relation amour fraternel/haine/concurrence est très bien traitée et Philippe d’Orléans n’a rien de la folle efféminée trop souvent dépeinte dans les fictions. Il est mélancolique, ambigu, brillant et classe. Alors, si vous aimez les séries historiques et que vous ne craignez pas l’overdose de dorure, lancez-vous.

*La classe en perruque*


*Penny Dreadful – Saison 2 (série américano-britannique) : Ah Penny Dreadful ! Certains plébiscitent American Horror Story pour avoir insufflé une nouvelle dose d’épouvante au petit écran. Dans les faits, rien de plus vrai et les premières saisons d’AHS sont géniales. Seulement, quand la série a décliné, durant sa troisième saison, il a bien fallu se rabattre sur autre chose pour avoir sa dose de frisson. La première saison de Penny Deadful est génialement surprenante, très violente et parfois glauque, portée par un scénario plein de rebondissement. On y suit Vanesse Ives, jeune femme attirée par les forces du mal possédant des dons impressionnants, qui enquête sur la disparition de Mina Harker. Elle est épaulée par Ethan Chandeler et le père de Mina, tout en fréquentant à l’occasion vampires, loups-garous, sorcières, créatures revenues d’entre les morts etc. Le fait qu’elle se situe en 1890 permet également de très beaux décors et de magnifiques costumes. Autre point fort, elle introduit les personnages principaux des classiques de la littérature fantastique/horreur/gothique et on voit donc débarquer à tour de rôle : Mina Harker, Abraham Van Helsing, le Docteur Frankenstein et Dorian Gray. Oui oui ! Dorian Gray. Voilà, vous avez compris la faiblesse maintenant ? La seconde saison est un chouïa moins prenante et laisse traîner certaines intrigues en longue (notamment celle de Vanessa/Ethan). Cependant, elle reste bien interprétée, ambitieuse, magnifique visuellement et bénéficie toujours de la sublime BO d’Abel Korzeniowski. Si vous aimez les séries horrifiques, lancez-vous !

*Et puis Dorian Gray quoi…*


*Bromance – Intégrale (série taïwanaise) : Bromance est une série particulière à mes yeux. Pour la simple raison que je n’ai vu que les deux premiers épisodes, la suite n’ayant pas été encore traduite. Toutefois, je suis devenue accro en l’espace du pilote, ce qui est très rare chez moi. Fan de Shakespeare oblige, j’adore les histoires de travestissement. Bromance a un scénario barré mais demeure un minimum logique contrairement à d’autres histoires abordant le thème du travestissement forcé : un couple qui vient d’avoir un bébé, s’est vu promettre par le voyant (charlatan) du coin que son fils apporterait l’honneur et la félicitée à toute la famille. Petit problème : ce n’est pas un garçon, mais une fille ! Afin de sortir de ce mauvais pas, le voyant prétend qu’elle doit cacher son véritable sexe jusqu’à ses 26 ans et par conséquent… Se travestir en homme. Si son secret est révélé à des membres extérieurs de la famille, le malheur s’abattra sur elle. Curieusement, la jeune femme, répondant au prénom de Ya Nuo, s’accoutume plutôt bien à son statut : elle est libre, gère sa vie comme elle l’entend, manie les arts martiaux comme personne et possède un tempérament de feu. Quelques mois avant d’atteindre ses vingt-six ans, la situation se complique lorsqu’elle sauve un chef de Triade : le charismatique Zi Feng. Elle se retrouve pour la première fois attirée par un homme. Et la situation se complique alors inexorablement… Cette comédie romantique riche en rebondissement est mon plaisir coupable du moment et face à l’alchimie qui unie les deux acteurs principaux, j’avoue ne jamais bouder un épisode.

*Tu la sens l'attraction là ?*


*Into the Badlands – Saison 1 (série américaine) : Après Spartacus, j’étais en manque de série testostérone ultra badass, d’un gros défouloir bien bourrin mais un minimum esthétique et bien mené, histoire de ne pas débrancher mon cerveau à chaque épisode. Into the Badlands a largement rempli ce rôle. Une dystopie sombre, une terre soumise à cinq barons un chouïa despotique, un héros solitaire au passé trouble qui colle des raclées à tour de bras et instaure une relation père/fils avec son jeun disciple, des scènes de combats ébouriffantes superbement bien tournées… Je suis immensément fan de Daniel Wu depuis New Police Story et je suis très contente de le voir interpréter un rôle à la hauteur de son talent. Son personnage, Sunny, est la classe incarnée, avec son manteau rouge, sa grosse moto et ses deux lourdes épées. D’autant plus que Daniel Wu parvient sans problème à être crédible en prodige des arts martiaux et à donner de la profondeur à ce personnage. Fighting !

*I’m Sexy and I Know It*


*Hello Monster / I Remember You – Intégrale (série sud-coréenne) : Une intrigue palpitante, des secrets de famille et un casting parfait ? C’est à peu près ce que nous offre Hello Monster : on y suit les aventures d’un jeune profileur de génie, titulaire d'un diplôme en psychologie criminelle, Lee Hyun, a la personnalité froide et retorse. Comble de la malchance, il va devoir mener son enquête de pair avec Ji An, une jeune femme pleine de vie, son exact opposé, et véritable aimant à catastrophe ! Le pitch est classique mais l’intrigue qui entoure le personnage de Lee Hyun et sa relation avec Jung Sun-ho vaut réellement le détour. La relation entre les deux est juste incroyable et forte. Le background des personnages rend leur histoire captivante à suivre, malgré certaines enquêtes policières plutôt prévisibles. Tous les personnages sont attachants et intéressants, sans exception. Et la bromance déchire tout !

*Vraiment tout*


*Doctor Who – Saison 8 (série britannique) : Inutile de le nier, l’absence de Matt Smith laisse un vide… Cependant, à ce stade, Peter Capaldi s’en sort avec les honneurs et offre une nouvelle vision du Docteur : après, pas sûre que cette vision, plus âgée et beaucoup plus sérieuse que ces précurseurs, face l’unanimité. A ses débuts, le Docteur était âgé mais au fil des années, il n’a eu de cesse de rajeunir. La seconde série en est un exemple concret : Christopher Eccleston, David Tennant, Matt Smith… Tous avaient moins de 45 ans lorsqu’ils ont commencé à interpréter le Docteur. Peter Capaldi est un changement majeur et si je n’ai rien à reprocher à son jeu, je trouve que l’alchimie avec Clara est nettement moins visible. Matt Smith, que ce soit avec les Pond, River Song ou Clara, parvenaient toujours à instaurer une grande alchimie avec ses partenaires, même les plus éphémères. Cela dit, qu’on soit convaincu ou non par Capaldi, cette saison 8 s’en tire honorablement, en grande partie grâce aux personnages féminins, Missy et Clara en tête. La série a perdu sa place d’incontournable dans mon classement mais je continue de la suivre sans déplaisir. Avec juste beaucoup moins d’émotions.

*Oh Missy, you're so fine you're so fine

you blow my mind, Hey Missy !*


*Sassy Go Go ! – Intégrale (série sud-coréenne) : une série pour ados correctement interprétée, sans niaiserie superflue, drôle et rafraîchissant ? Pas possible ! Mais si c’est possible (avec la carte kiwi – ahem pardon, pas pu résister). Sassy Go Go en est un excellent exemple : c’est fun, pas prise de tête, même si elle s’accorde des moments dramatiques bien brises cœurs (phobie, accusation à tort de viol, tentatives de suicide, violence psychologique et physique, addiction et j’en passe !) Comme tous les dramas de sports – ceux réussis j’entends – l’activité sportive est avant tout un prétexte pour évoquer les failles et les ambitions de chaque personnage, dont l’entraînement va devenir une échappatoire au quotidien et créer des liens. Sassy Go Go parvient même à faire ressortir un côté plutôt engagé : en Corée du Sud, l’école tient un rôle central, la concurrence est omniprésente et la pression mise sur les étudiants pour qu’ils obtiennent d’excellents résultats est courante. De même que la falsification de notes selon le compte bancaire de papa/maman. C’est donc une excellente idée de faire de l’héroïne, Yeon Du, une jeune fille qui n’a aucun talent pour les études mais parvient à s’extraire de la pression scolaire de par son caractère et son indépendance. Elle n’est pas considérée ni comme très jolie ni comme brillante – alors que ce sont les deux atouts majeurs de la réussite féminine en Corée – et malgré cela, elle va s’accrocher, franchir les obstacles et révéler un tempérament de meneuse que même elle ignorait. Ce qui rend son évolution psychologique et sa relation avec le beau gosse intello surdoué et narquois de l’école (oui ça reste une série pour ados donc il y a quelques clichés… Et encore, l’acteur parvient à nuancer son personnage à la perfection) très agréables à suivre. J’aurais aimé avoir des modèles comme Yeon Du durant mon adolescence : elle montre que chacun, à sa façon, est exceptionnel


*Once Upon a Time – Saison 4 (série américaine) : j’entretiens une relation amour-haine avec OUAT. La première saison était plaisante. La seconde saison m’a totalement indifférée. La troisième était à la fois génialissime avec le méchant le plus sadique de l’univers des contes de fées (Peter Pan) et parfois très décevante. Histoire de compliquer les choses, à partir de la saison 3, chaque saison est découpée en deux aventures distinctes : 11 épisodes sur telle intrigue, pause hivernale jusqu’en mars, 11 épisodes sur une nouvelle intrigue. Donc la première partie de la saison 3 avec Peter Pan était géniale, la seconde avec le monde d’Oz nettement moins. Et là c’est exactement le même souci avec la saison 4 : la première partie était aberrante, un long et laborieux fan service sur la Reine des Neiges, laborieux et pas inspiré. Autant dire qu’à ce stade, j’étais décidée à ne jamais regarder la suite. Mais, suite à la pression parentale qui exigeait d’avoir sa dose de féerie après une journée de boulot harassante, j’ai cédé. Et je dois dire : papa, maman, merci ! Parce que la 2nde partie de cette saison 4, qui réunit Maléfique, Ursula et Cruelle DeVille est une tuerie. OUAT n’avait jamais été si bonne depuis l’intrigue de Pan dans la saison 3. Le fait de voir des personnages, modèles de vertu, dévoiler leur potentiel sombre et destructeur était juste jouissif. Le personnage de Regina connaît une progression toujours aussi intéressante et sa relation avec Emma évolue peu à peu en véritable amitié. OUAT, malgré ses hauts et ses nombreux bas, restent curieusement attachante et suffisamment originale dans le paysage télévisuel pour retenir votre attention. Si vous voulez une bonne raison de commencer cette série imparfaite mais addictive : #EvilQueenTeam



***

Flop 3 :

*Game of Trones – Saison 5 (série américaine) : là je dis non ! Non GoT m’a perdu. En l’espace d’une saison, elle a tellement chuté dans mon estime que je ne regarderais même pas la 6. On fait la liste de tout ce qui ne va pas ? Une saison qui démarre ultra tardivement, bâcler le roman avec une scène de viol absolument dégueulasse et inadaptée qi ruine l’évolution psychologique d’un personnage féminin majeur, aucune mort ne m’a vraiment remuée et pour finir : je serais incapable de citer des scènes mémorables avant la fin de la saison. (A part la scène de la gamine sur le bûcher mais qui ne le serait pas ? Et là encore, cette scène m’a foutu en colère : c’est vraiment faire naître du pathos gratuitement et sans logique.)

*Donc GoT, pour moi terminé !*


*Dominion – Saison 2 (série américaine) : j’ai enchaîné la saison 1 et 2 de cette série adaptée du film Légion avec Paul Bettany. La première saison est distrayante, sans plus. La 2nde est bof. Encore une fois, peu d’intérêt, des retournements de situation lassants et une lassitude progressive mais constante. A tel point que SyFy a annulé la suite. Donc tant mieux, Dominion, on enterre. Définitivement.

*Et puis on ne remplace pas Paul Bettany, point !*


*Reign – Saison 3 (série américaine) : l’anti-Tudors, l’anti-Borgias, l’anti-White Queen… Reign est la série historique catastrophique par excellence. Et vous savez quoi ? Cette saison est pire que tout. Depuis que Toby Regbo a quitté le navire (a raison d’ailleurs), il n’y a vraiment plus rien à sauver du naufrage.

*Oui Toby, fuis, retournes bosser avec

des grands cinéastes, ça te vas mieux*


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