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  • Photo du rédacteurChloé

Cin’express : Alice de l'autre côté du miroir

🎥 Cin’express : 🎥

Alice de l'autre côté du miroir

🎬 de James Bobin ⭐ avec Mia Wasikowska · Helena Bonham Carter · Anne Hathaway · Sacha Baron Cohen. Johnny Depp 🗓 Sortie : 1 juin 2016

Etant fan de tout ce qui touche de près ou de loin à Alice et Burton, je me devais d'y aller. Je l’ai donc découvert hier soir et… je suis sous le charme.

Parce qu’Alice de l’autre côté du miroir est génial et qu’il faut aller le voir, en 3D de préférence ! On pouvait légitimement s’inquiéter de l’absence de Burton… Force est de constater que James Bobin s’en tire avec les honneurs puisqu’il réussit à surpasser le maître ! En effet, puisque la plupart des personnages ayant déjà été présentés dans le premier film, on peut cette fois se concentrer sur leur évolution et surtout leur passé. Ce 2nd volet est beaucoup plus centré sur Alice que son prédécesseur ; le Chapelier Fou, s’il est au cœur de l’intrigue, est moins présent à l’écran. En choisissant de recentrer le film autour de la jeune femme, Bobin a fait mouche : Mia Wasikowska est parfaite, tout comme le personnage qu’elle campe. Elle incarne merveilleusement cette héroïne fantasque, combattive et indépendante, parfois égoïste, toujours attachante. Les femmes sont une fois encore au cœur de l’intrigue, donnant à l’ensemble un côté féministe plutôt bienvenu.


Si les anciens sont de retour et toujours interprétés avec talent, à commencer par les reines Mirana et Iracebeth, le chat de Cheshire, le papillon Absolem (dernier rôle d’Alan Rickman qui lui prête sa voix) ou encore le Lapin Blanc, les nouveaux venus ne sont pas en reste. Le personnage du Temps auquel Sacha Baron Cohen prête ses traits est tout bonnement génial, que ce soit au niveau de son design ou sa personnalité : Cohen arrive à camper un dandy à la fois drôle et impitoyable, ni ennemi ni ami, mais gardien de l’ordre des choses. Il bénéficie d'une bande de sous-fifres qui ont été baptisés les minutes et les secondes selon leur taille, ce qui est une trouvaille plutôt intéressante. Quant à son majordome, Wilkins, il évoque physiquement et mentalement Maurice, le papa inventeur, gentil et un peu maladroit de la Belle et la Bête.

Rien d’étonnant car le scénario est signé par Linda Woolverton, à qui l’on doit le Roi Lion, Mulan et donc la Belle et la Bête – elle est aussi à l’origine de Maléfique mais ce film n’a JAMAIS existé, merci. S’il possède de nombreuses références au récit de Lewis Carroll (jeu d’échecs, Humpty Dumpty etc.), le scénario propose une trame inédite. L’histoire est haletante, bourrée de péripéties, elle tient beaucoup des contes traditionnels, où l’action se mêle à la morale. Une morale qui est tout sauf mièvre et parlera d’ailleurs davantage aux adultes. Adultes qui apprécieront d’ailleurs la portée d’une scène particulièrement sombre qui se déroule dans un asile et rappelle le sort subit par les femmes jugées « hystériques » à l’époque... Mais surtout, Alice de l’autre côté du miroir est un petit bijou visuel, qui déborde de créativité ! Chaque scène regorge de détails fantastiques qui confèrent au tout un charme fou. L’ensemble du film est beaucoup plus coloré – rien d’étonnant puisqu’Alice a sauvé le Pays des Merveilles à la fin du précédent opus, rendant au monde de l’imaginaire son aura féerique. L’absence de couleur est d’ailleurs synonyme du mal qui ronge les habitants Merveilleux, une hypothèse confirmée ici. Des salles des morts et des vivants du château du temps à la maison des Hightopp, de la mer des souvenirs au sublime rebondissement final, certaines scènes sont d’une magnificence rare. A noter que Bobin s’est visiblement beaucoup inspiré de l’Art, puisque certains aspects évoquent notamment Giuseppe Arcimboldo.

*Les bonshommes en fruits évoquent Giuseppe Arcimboldo*

Niveau musique, Danny Elfman reprend les sublimes thèmes qu’il avait signés pour le film de Burton, tout en innovant sur les nouvelles partitions. Seul petit bémol : le dénouement qui survint au Pays des Merveilles semble forcé et beaucoup trop candide pour un univers tel que celui d’Alice ; surtout, il laisse peu de place à une éventuelle suite. On ne peut en dire autant du final qui se déroule dans le monde des humains, qui lui est tout simplement parfait. Je vous conseille donc fortement de passer au travers du miroir et de retrouver le Pays des Merveilles.

 

Pour se le procurer c'est ici ➡️

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