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Cin’express : Astérix aux Jeux Olympiques

🎥 Cin’express : Astérix aux Jeux Olympiques 🎥

🎬 de Thomas Langmann, Frédéric Forestier ⭐ avec Clovis Cornillac, Gérard Depardieu, Alain Delon 🗓 Sortie : 30 janvier 2008


Cette suite très attendue avait la tâche plutôt ingrate de succéder au très réussi Astérix & Obélix : Mission Cléopâtre d’Alain Chabat… Une difficulté accrue par l’album choisi, Astérix aux Jeux Olympiques ; qui s’avère être l’une des aventures les plus célèbres de notre petit Gaulois, publié par Goscinny et Uderzo en 1968… Héritiers de Chabat, Frédéric Forestier et Thomas Langmann ont, hélas, décidé de mettre l’accent sur des effets spéciaux colossaux, délaissant du même coup l’humour déjanté et le scénario pêchu qui avaient fait le succès du second volet… Astérix aux Jeux Olympiques souffre d’un sérieux manque de rythme et d’un scénariste visiblement peu inspiré, la grande majorité des éléments comiques tombant à plat. D’entrée, les spectateurs comprennent que ces jeux olympiques n’atteindront jamais l’excellence de leur prédécesseur. Ainsi, ni leur casting prestigieux, ni leur budget conséquent ne leur permettront d’égaler la folle traversée en Egypte qu’avait offerte Chabat au public, six ans auparavant. La lourdeur et l’ennui qui contaminent peu à peu le film sont en grande partie dus à Brutus, désigné d’emblée comme le « grand méchant » de ce troisième opus : Benoît Poelvoorde dresse un personnage ridicule, incapable de faire rire, franchement insupportable. Surtout que, bien trop mit en avant pour être oublié, Poelvoorde énerve et lasse au point de faire perdre au film presque tout intérêt ! Ainsi, les réalisateurs ne sont pas les seuls à blâmer : la grosse déception est d’avoir remanié l’ensemble du casting, pourtant parfait, du second volet. Si Clovis Cornillac n’est pas désastreux en Astérix, il est loin d’égaler Christian Clavier et c’est surtout l’absence de ce dernier qui laisse planer un vide. De la même manière, Alain Delon est assez plausible en César vieillissant – il a au moins le mérite d’avoir quelques-unes des rares répliques réussies… Mais le départ de Chabat, dans la réalisation comme dans ce rôle, rend l’ensemble bien terne. Et si le défilé impressionnant de célébrités (Karembeu, Schumacher, Zidane, Mauresmo ou encore Tony Parker et Dany Brillant) peut susciter un quelconque intérêt, on ne peut s’empêcher de penser que c’est surtout pour camoufler, malhabilement, la pauvreté du film ! Puisque, pour autant, tout n’est pas à jeter, il faut rendre hommage à Gérard Depardieu qui campe un Obélix toujours aussi réussi (avec une touche de Cyrano de Bergerac cette fois) et à quelques nouvelles têtes bienvenues – Frank Dubosc excelle en Assurancetourix et le couple Stéphane Rousseau/Vanessa Hessler apporte un peu de fraîcheur romanesque au film. En duo de scientifiques déjantés, grimés au point d’être méconnaissables, José Garcia et Santiago Segura échappent eux aussi à ce joyeux massacre. Il n’empêche que, malgré quelques bons points, cette transposition déçoit en commettant plusieurs erreurs impardonnables. En espérant que le quatrième volet, Astérix et Obélix : Au service de sa Majesté, signé Laurent Tirard, soit plus réussi… Allez, on y croit !

Mon enfance a pris tellement cher... RIP 😭😭😭

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