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  • Photo du rédacteurChloé

Cin’express : Sortilège

🎥 Cin’express : Sortilège 🎥

🎬 de Daniel Barnz ⭐ avec Vanessa Hudgens, Alex Pettyfer, Mary-Kate Olsen 🗓 Sortie : 6 juillet 2011



Les contes de fées étant une inspiration de premier choix pour les studios hollywoodiens, ce n’était qu’une question de temps avant que l’un d’eux ne s’attaque au mythe de La Bête et la Bête. Et pas à n’importe quelle version : celle d’Alex Flinn et son roman, Sortilège. En 2007, l’auteur avait réussi à moderniser le fameux conte de Mme Leprince de Beaumont, en le transposant de nos jours, à New-York. Quatre ans plus tard, le réalisateur Daniel Barnz adapte Sortilège sur nos écrans. Pour le meilleur ? Non. Surtout pour le pire. Délaissant complètement sa source d’inspiration, Barnz signe une romance fantastique dénuée de piquant et de féerie – un comble lorsque l’on évoque directement La Belle et la Bête. Ainsi, la niaiserie, l’idéalisme et la morale puritaine plombent l’histoire au bout de quelques minutes, pour donner ce résultat particulièrement indigeste. L’interprétation terne de ses principaux acteurs est loin de relever le niveau : Alex Pettyfer et Vanessa Hudgens, eux-mêmes peu convaincus par leurs rôles et l’(in)existence du scénario, débitent leurs répliques sans la moindre ferveur. Face à une telle overdose de mièvrerie, on ne peut même pas le leur reprocher ! Seule Mary-Kate Olsen échappe au massacre : Kendra, la sorcière gothique au look extravagant, est – et de loin – le seul personnage réussi du film. Ses quelques apparitions, hélas, ne suffiront pas à remonter le niveau. Reste une BO pop composée des morceaux en vogue du moment et quelques trouvailles concernant la transformation du « monstre » (tatouages et éclats de métal incrustés dans la peau voleront la vedette à la fameuse boule de poils). Il y a fort à parier que le best-seller d’Alex Flinn ne sortira pas intact de la débâcle. Alors que le livre alternait savamment références féeriques, comique et drame, cette bleuette pour ados en manque de romantisme risque de ne convaincre que les plus indulgents. Dans le genre, Le Chaperon Rouge de Catherine Hardwicke passerait presque pour un chef-d’œuvre… Ça veut tout dire !

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