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  • Photo du rédacteurChloé

Cin’express : Sucker Punch

🎥 Cin’express : 🎥

Sucker Punch

🎬 de Zack Snyder ⭐ avec Emily Browning, Abbie Cornish, Jena Malone 🗓 Sortie : 30 mars 2011


Le dernier ovni de Zack Snyder débarque sur nos écrans ! Sucker Punch est tout d’abord une bombe qui prend la forme d’un tourbillon de mondes variés d’une beauté visuelle époustouflante. On savoure l’audace artistique de Snyder, ses héroïnes qui cognent vite et fort, son incroyable adresse dans les scènes d’action ébouriffante… Son casting de charme et de choc fait le reste : ces cinq filles bardées de tenues délirantes (avec un net penchant pour le cuir), guidées par un ange gardien sous les aspects d’un vieillard prophétique (cher Scott Glenn), s’assument avec talent et naturel. Toutefois, c’est la tête d’affiche Emily Browning, dans le rôle de Baby Doll, qui remporte la palme : de grands yeux candides, un sourire mélancolique… Ses allures de petite fille perdue au milieu d’un univers étrange et glauque charment dès les premiers instants. Dans le rôle du pervers dangereux et inquiétant (Blue Jones), Oscar Isaac est lui aussi très convaincant : son interprétation, au final très nuancée, est impeccable. Le tout est porté par une BO tout simplement fabuleuse, à laquelle s’ajoutent des grands succès musicaux, remaniés à la perfection pour se fondre encore mieux avec les images. Un film d’action-fantastique qui, sous ses apparences steampunk, possède un côté psychologique et une tension dramatique qui s’accumulent tout au long de l’intrigue pour atteindre, dans les dernières minutes son apogée. Le scénario, à priori, semblait donc intéressant et plutôt psychologique… Mais ironie du sort, c’est bien là que Sucker Punch a une très nette tendance à s’enliser : certains passages s’enchaînent sans véritable fil conducteur et quelques scènes d’action, trop brèves pour apparaître crédibles, ne sonnent pas juste. Ce qui risque fort de déconcerter le spectateur. Le film s’essouffle donc au bout d’une quarantaine de minutes et recherche péniblement à renouveler l’intérêt de son public. En dépit de ces faiblesses et ces imperfections, Sucker Punch vaut surtout pour son début prometteur (découverte des personnages et de l’univers si particulier de Snyder) et sa fin d’une rare intensité, inattendue, qui permet d’émettre plusieurs hypothèses sur le film entier ! Sucker Punch se visionne comme une drogue hallucinogène, vaguement féministe et explosive, qui se regarde sans déplaisir mais sans grand enthousiasme non plus. Ça se regarde, point. Et c’est bien dommage quand on pense au potentiel d’un tel scénario.

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